jeudi 18 décembre 2008

Surprise !

Quelle ne fut pas ma surprise ce matin d'entendre Pépin dire Ouiiiiiiiii. Depuis ce matin, il ne dit plus non à tout ! Un autre beau pas e franchit ! Ha oui il dit aussi bébé, bateau et tracteur.

mardi 16 décembre 2008

Le plein de nouvelles !

Salutation fidèle lecteur !

Nous vous avons négligés depuis un mois, mais pour nous faire pardonner voiçi de petites aventures d'installation !

Tout d'abord, remontons au 2 novembre dernier.

C'était le grand jours avec un truck et une équipe de brave Montréalais venu nous donner un coup de main.

Il était prévu que nous amis, que nous remercions ici : Pixie, Chill, Koala, Bélier et Marie, qui sans eux, probablement que Shawinigan aurait compté trois déménageurs dans ses rangs.

Ces misérables sont arrivé avec trois heures de retard et on a du donner un coup de main pour charger le camion. Il était prévu que nous partions avec le mou et que le camion les meubles et électros. Mais n'eut été (nu tété, nus étté) des nos 5 paires de bras supplémentaire, nous serions probablement en train d'attendre que le camion se charge... Mais je vous faot grêce de tout ce qui a pas fonctionner normallement, car par une interdiction médicale, l'auteur de ses lignes ne peut revivre d'expérience traumatisante...

Un gros bordel... Mai le poulet était bon !

Une installation tranquille (qui n'est pas encore tout à fait terminée) a commencé le lendemain. Dans l'attente de notre lit et de notre lave-vaisselle, nous dormions dans le salon.

Le mardi, tele que prévu, les livreurs de chez Boisvert Meuble sont arrivé tel de fiers chevaliers et en plus de monter le lit à l'étage, il en ont fait l'installation. Wow, nous pensions rêver ! Mais le fun à commencé au moment d'installer le lave-vaisselle. Car voyez-vous, c'est là que l'on a compris pourquoi ils ne l'installait pas. Il ne fittait pas dans le trou... Avec l'aide d'Étienne, le bôpapa, nous avons vaillament exposé nos craque de fesse et comme de vrai pro, installé la bête. Comme quoi qu'avec les bons outils... Juste gosser le bas du cadre et hop !

Avant ou après à débuté l'aventure du robinet de cuisine... Le coeur remplis d'une joie extrême, nous nous rendons chez d'honnête commerçants de Trois-Rivières et nous nommons Canam-Marquis, une spèce d'Home-Dépôt Québecois. Après avoir hésiter aum oins une heure sur quel rebinet choisir, notre coeur penche pour un robinet of never leaking +2 de marque Moen. Moen étant bien sur Georges Moen ( 1934-1992), un robinetier spécialisé dans les embouts pour les érables qui voyant son marché saturer, à décider d'aller vers la robinetterie domestique.

Bon, le dit engin acheté, faut l'intaller. Je m'installe dons à la tâche vers 1800. Ben câline, l'érection du monument à la gloire de l'eau potable à pris un peu plus de 9 heures. Si j'avais été directement chez Rona, j'aurais acheté du premier coup ce que je voulais, mais le gars chez Canadian-Tire ne connaissait pas ce dont je lui parlais... donc improvisation libre ayant pour thème : Ostie faut qu'ça fitte durée entre 6 et 9 heures...

Bref 130$ de fittings et d'outils plus tard, je casse le drain d'un viril coup d'épaule... &(&%I&%&

À ce jour, il coule un peu, mais j'vas dire comme un sage. je checkerais ça au printemps.

Sachez cependant que ça m'a pris deux heures juste défaire les calvasse de winged-nut. Elle était prise dans la chnout. Mais j'en garde d'excellent souvenirs et recommende cet exercise à tous es gens qui ont de la bedaine et qui sont pas capable de plier dans le bon angle. Ça ne rend pas plus zen mais ça fait constater deux choses : Qu'on est gros et pus ben ben flexible.

Précisons que tout cela à débuté en constatent une charmente fuite à peine fatale qui remplissait une deux litre de crême-glacée en une heure...

La visite chez le notaire arriva donc à grand pas tant et si bien que le 7 décembre arriva surement lus vite pour nous que pour vous. Chez le dit érudit, les papiers étaient fin prêt à se faire expliquer et surtout signer. Le tabélion de son oeil aiguisé constatait prestement mon regard de haran agonissant et me réexpliquait le tout. Merci ! Mais il est toujours étonnant de constater que c'est moi qui remarche les fautes dans les différents contrat... Si j'avais chargé 1 dollar la faute, j'aurais pus remplir mon char au bouchon ce jour là.

Bref, après une viril poignée de main, je sors propriétaire d'une maison. Yééé, mais comme il faisait noir et froid, je n'ai pas respecté la coutume Mexicaine de chanter tout nu sur le balcon du notaire pour montrer au monde entier comment on est content de pouvoir profiter de notre nouvelle intimité.

Je remarque à l'instant que j'ai commencé en nous pour finir en je... maudit ego.

Arriva l'aventure de l'inspecteur des assurences. Ben rien à dire tout est ok, à pars la fournais à l'huile et le réservoir.

Donc depuis 0900 ce matin, nous avons une unité de chauffage centrale qui fonctionne. Bref la fornaise ET le thermostat est branché. Le ferblantier est venu hier, à fait sa besogne et avant de quitter me dit que le thermostat n'est pas branché. Ce atin ceal à tét fait Yééé... reste maintenant à isoler la remise de la fournaise, qui au moment où je vous écris doit chauffer St-Gérard au complet...

En gros c'est ça qui est ça et à ce rhytme, quand le printemps arrivera, je n'aurais pas assez des 90 jours de la saison pour faire tout ce que je remet à cette date...

Je vous laisse, je dois aller vernir et sabler l'escalier. J'ai placé ma blonde et bébé chez sa mère et je m'apprête à chasser le chat domestique ( notre nouveau chatton s'appel Ti-Zon, tou tout tout noir) pour les enfermer dans la salle de lavage. Au péril de ma vie !

Ciao

Olivier

jeudi 11 décembre 2008

À la demande générale !

Il est présentement 1600, il y a quelque minutes les électriciens sont venu défaire l'ancienne fournaise pour installer une flambant neuve électrique.

Mais vous avez raison, rien n'a marché comme prévu.

Tout d'abord Claude l'estimateur de groupe Cossette Électrique est venue il y a deux semaines pour un estimé. Cet estimé devait comprendre, l'arrachage de la vieille fournaise et l'installation de la nouvelle. Il a pris je sais pas combien de photos de la vieille affaire et à bien vue là où elle devrait aller.

C'est à partir d'ici que tout dérape. Non en fait, le prêt à la banque m'a été accordé dans un gros délais de 10 minutes... C'est là que ça dérape.

Vendredi dernier, je me rend directement chez Cossette pour leur accordé le contrat d'instaler une fournaise électrique de 20kw. Un gros 2250$ à 9,25% ! La sympathique dame à qui j'ai parlé m'a dit qu'on me rappellerais dans 4 jour... 4 jours ?

Claude m'a bien dit que dès le contrat leur serait accordé, la job serait fait quatre jours plus tard. Pas la même histoire.

Geneviève appel donc mardi dernier pour tâter le poul pour se fair répondre heuu ouuuiii jeudi matin.

Yé !

Un gros doute m'envahit..s...e... et hier, mercredi, je me pointe chez Cossette pour une confirmation de rendez-vous.

Ben ostie, vous l'avez en mille, on sait pas si on peut demain. Après un léger QUOI ? il ( Rémi) me répond qu'il va essayé d'envoyé des gars à 0700. Pis il se pourrait que le gars soit seul et que je doive l'aider à rentrer la fournaise.

Ce matin 0700, rien.
0800, rien.
0900, rien.
Je reste zen
1000, rien.
1100, rien.
1145 j'appel, elle n'est pas capable de rejoindre le gars. J'ai la fuse qui commence à brûler !
1200, rien.
1300, rien.
1330, il s'en vient
1400, ils sont là.

Le fun commence.

Il vérifie la boîte électrique et constate qu'l doit arraché le panneau de bois sous le panneau, car il n'a pas de repère pour le fil et ne veut pas percer à l'aveugle.

Je lui répond : " Ben, perce à 24" du solage et tu vas être correct.

Ha oui qu'il me répond.

Pour faire court...

Aujourd'hui, il venait juste poser en placer la fournaise et tasser la vieille. (hiiiin) Non, pas de place, à qui ont servi les photos ?

Donc ils ont passé deux à sacrer pour tout arracher, deux autres gars sont arriveé en renfort.
Ok elle est pus là, l'autre est dans la cave, mais ne peut être installée tout de suite.

Pourquoi ?

Mais parce qu'il faut un ferblantier pour faire fitter le tout sur les canalisations existante.

Ha ?

Fas qu'au moment où je vous écris, il fait frette, le ferblantier sera ici vers 0900 demain matin et j'ai aucune caline quand ça va opérationnel à 100%

Les gars reviennent demain aussi pour passer le filage, ben checkez ben ça, il vont devoir arrêté les travaux parce que dans les mur ils vont trouver un fossile unique vivant dans les bloc de ciments il y a 399887598060956 d'années.

En gros...

J'ai frette.

1545, le lendemain.

Ils sont revenu installer la fournaise, le gars des canalisations est venu, je sais juste pas quand il reviendra.

Le plus beau... Ça me coûtera rien pour le ferblantier !

C'est-y pas beau !

Mais en attendant, j'ai frette !

samedi 1 novembre 2008

Ça y est, on part !

Les déménageurs arrivent à 1300 dimanche le 2 novembre et il nous reste encore un peu d'ouvrage. Mais dans le, fond ce que je voulais vous dire c'est que cette notre dernière nuit ici !

Demain notre maison nous attend sagement !

Ha oui, internet sera en fonction autour du 7 novembre, donc ne soyez pas surpris si on donne pas de nouvelles avant !

Nos numéros de téléphones restens les mêmes

C'est tout !

mercredi 29 octobre 2008

C'est loooooong!


Sérieusement, je ne pensais pas que c'était aussi compliqué et long d'acheter une maison!
Ça va nous rendre fous!

Notre charmant agent hypothécaire de la Banque Nationale n'arrête pas d'appeler pour dire qu'il manque tel ou tel papier.... Si on le recommande à quelqu'un, il nous donne 250$. Bon, y'a-tu quelqu'un que j'aime vraiment pas qui veut s'acheter une maison?.....

Le proprio de notre super chaumière devrait finir de la vider samedi. On va essayer de s'entendre avec lui pour commencer à rentrer du stock (et faire du ménage) dimanche. Ensuite, on campera ici jusqu'à ce qu'on passe chez le notaire ou qu'on loue l'appart. Car, ça non plus ce n'est pas réglé: notre magnifique appart trop cher pour Shawi n'est pas loué. Autre cause majeure de stress.....

On est dans les boites par dessus la tête. En plus, aujourd'hui, notre petit François-Gustave filait tout croche: fièvre, braillage, impatience, accrochage à ma jambe en pleurnichant «mamaaaaaan!» de sa voix la plus pathétique.... C'est probablement dû à son 2e traitement d'ostéopathie. C'est notre nouvelle tentative pour trouver un moyen de le faire dormir. On attend les résultats... à 90$ la séance, c'est aussi ben de marcher! Tout à l'heure, assommé de fièvre et de Tempra, il s'est endormi dans nos bras devant Virginie (c'est sûr que Virginie, c'est rien pour rester réveillé....).

Demain, on s'attaque au paquetage du bureau (cauchemar!).

Je crois qu'on va passer tout droit pour l'Halloween cette année. Pas le temps. Ça me fait un petit pincement au coeur: c'est le premier Halloween que je passerai loin de mes amis Joëlle et Karl et de leur trois enfants: Christophe, Anouk et Élie. Une tradition brisée. Snif!

Bon, je vais aller lire un peu (faut ben se détendre, merde!) et continuer à faire des cauchemars de déménagement.....

Ciao!

jeudi 16 octobre 2008

Elle est à nous!!!!!!!


Et bien oui, ça y est.

Vers 11h30 aujourd'hui, le téléphone a sonné. C'était notre grand ami M. Robert de la Banque Nationale. Il nous annonçait que le dossier était approuvé.

Il était temps: un feu sauvage me défigure la bouche, je n'ai plus d'ongles et je fais des cauchemars de déménagements.....

Un seul hic: la banque demande une évaluation de la maison avant l'approbation finale. Dans notre futur quartier, il y a beaucoup de chalets qui ne valent pas grand chose. Les capitalistes en chef veulent donc être sûrs qu'il n'y a pas anguille sous roche et malhonnêteté. Qu'ils évaluent!!! On paie la maison 40 000$ de moins que ce que le vendeur demandait il y a 6 mois, alors....

Ensuite, faudra aller chez le notaire et, bien sûr, Ô bonheur suprême, déménager... Si tout va bien, le 1er novembre on devrait coucher dans notre nouveau chez-nous, peut-être même dans notre nouveau lit.

Car on est allés chez Meubles Boisvert de Shawinigan (plogue) où travaille une fille avec qui je suis allée à l'école toute mon enfance et adolescence. Elle nous a fait un prix d'ami (vraiment un très très bon prix) sur un matelas, une base de lit et.... un lave-vaisselle! Mon fantasme quotidien. Le lit est aussi un fantasme puisque c'est un king!!!! Les siestes avec Pépin ne seront plus jamais les mêmes (lire: fini d'avoir la face étampée dans la table de chevet. Quoique...). Fini de coucher par terre (car on avait détruit notre base de lit IKEA, on est trop gros ça a l'air...). D'ailleurs, si vous songez à acheter une base de lit, allez voir du côté des bases Amisco. Faites au Québec, d'excellente qualité et très belles, pour un prix plus qu'abordable. (plogue).

Ce soir, nous dormirons l'esprit un peu plus tranquille. Demain, on va aux bureaux de l'Hebdo du St-Maurice passer une petite annonce pour l'appartement et on met une affiche sur le balcon. Et on commence les boîtes (yéééé!)

On vous tient au courant des derniers développements!

samedi 4 octobre 2008

Plein mon casse...

Avis, cela ne sera pas charment, subtil, délicat. Ça va ratisser large, sans aucune nuance et je vais cogner fort. Pis en plus, je ferai pas corriger mes fautes par ma douce Chérie. Vous voilà averti !

J'en ai plein mon casse des ostie de moron qui font pas leur stop. C'est écrit en lettre de 6 pouces sur fond rouge, câlisse STOP. C'est pas... houuu, je vais user mes brakes...

Nous restons sur un coin de rue assez passant, où pas un tabarnak ne fais son ostie d'stop. Ça check en hypocrite si y'a pas un char de beu pis ça continue. Pis les sacraments, et c'est ce qui me mets le plus en crisse. Ils te klaxonnent après, les osties d'enfants de chienne parce tu les ralentis. HEY LE CASSE, c'tun stop, pis j'ai une pousette calisse, c'est pas une invitation à rouler d'sus.

Pis quand ça se fait pogner c'tes osties de braillard là, ça chaile que les crisse de beu devraient arrêter les criminels, pas les faire chier pour un stop. PUS CAPABE !

Habituellement, je suis zen, mais calisse, quand tu piétonnise tranquillement et que tu te fait faire un finger par un ostie de maillet d'cave, parce que tu prend du temps à traverser ou pire Tu lui a signaler qu'il a pas fait son stop. Avoir du cash, j'intallerais une webcam et je metterais ça en direct sur internet avec un OSTIE DE GROS ZOOM, sur le numéro de plaque. Quand c'est rendu que tu trouves que les ontariens chauffent ben, y'a deux osties de problèmes.

L'autre cas que pus capable c'est les ti-vieux. Jusqu'à tout récemement j'étais contre l'examen obligatoire pour nos gériatrisé concitoyen. Mais là c'est rendu qui z'ont de gros truck pis que ça chexk pas leurs angles morts... J'pouvais pas vwère Monsieur la Polisse, j'ai de l'arthrime dans le cou... Ça fait deux fois que se fait couper par un représantant des Pépermanne, pis ostie t'as beau arracher ton criard desus ton char. Ils ne se sentent pas concerné. Ha, J,ai pas entendu Monsieu le détectif, mon appareil auditif à pus de pile.

Mais le comble, le comble, mais l'ostie de saint-ciboière de calvaire du boutte du boutte du pus capable du comble c'est ce matin à l'épicerie.

Une fidèle consomatrice du glucosamine et de robaxacet, me fait signe de fermer mes portes de char pendant que je suis en train d'insataller Pépin dans son siège. Passeceque la Madame à voulait parké. SACRAMENT, y'a mille place, park ailleur. Grrrrr

Mais le summum, l'ultime, le nec=plus-ultra du pètage de plomb c'est les sacraments de looser qui vont dans les bazars d'églises et enlève les étiquette PAYÉ dessus pour l'acheter et que tu recois la mauvaise affaire en livraison. J'explique...

Toujours ce matin (c'est ma semaine) nous sommes allés au bazar des Abbés Martel et Marcil, histoire de nous grèyé d'une autre chaise berçante. Nous en trouvons une, la payons et faisons remplir le bon de livraison. Vous me voyez venir : Ben c'est drette ça, un ostie d'zouf à pwèle court, à arraché l'étiquette Payé et le bon de livraison pour le mettre sur autre chaise bercante.

Je ne suis pas rendu compte de la crosse, car je sortais d'une sieste, pour mieux y retourner quand les livreurs sont arrivés.

C'est quand ma Pommette s'est levé qu'elle à constaté. Ostie....

Donc un voyage pour échanger la chaise... donc à quoi a servi la putain de livraison.... Je calme le jeu, nous avions aussi un fauteuil.

Ça fait presque du bien... bonjour maman !

Olivier...

Ha oui, j'allais oublié l'ostie d'agent d'immeuble. Nous taierons son nom, car nous avons fait une plainte et nous voulons JUSTICE. Y'a 8 semaines lundi, nous avons fait une proposition d'achat sur une maison tout près d'ici. Ben crisse l'agent à jamais voulu lui donner au propriétaire. MAis c'est pas le boutte, il nous à jamais fait remplir le formulaire OBLIGATOIRE de promesse d'achat. Mais le summum du trou-de-cul, c'est que ça faut 8 semaines que l'on attend une contre offre, et que le propriétaire de la maison attend de parler à l'agent pour une contre offre. Ça pris trois semaines pour nous dire que l'offre que nous sommes allé faire directement au Proprio était refusé ça fait 5 semaines que l'on attend la contre-offre. J'ai laissé un message par semaine durant trois semaines, pour me faire dire de cesser mon harcelement... Il sait pas c'est quoi du harcèlement lui. Ben dans l'cul mon gros crétin, nous avons fait une promesse sur une autre maison.

Je ne le nommerais pas, mais bon joueur, je vais vous laisser un indice Ger... Labr... Re-Max.

Olivier

Ha oui une perle, histoire de bien finir... quand un directeur de crédit d'une banque te demande c'est où le Costa-Rica et quelle langue ça parle. T'es content en crisse de pas avoir de dipôme, une cravatte laitte, pis une job de cul... au moins j'ai de la culture.

C'est tout.

PS de Pomme: et quand le même directeur de crédit me demande en quoi j'ai étudié et que je réponds «théâtre», vous devriez lui voir la face de beigne qui semble dire «quessé tu veux faire avec ça dans vie?...». Hihihi.
Et, oui, je l'ai sur le coeur ma chaise de ce matin!!! On en a eu une autre, mais elle est bien moins belle!!!! Mais, au moins, on a trouvé une TRÈS bonne place pour acheter des beaux meubles vraiment pas chers.

lundi 29 septembre 2008

Un rêve s'éteint, un autre renaît...



On vous avait parlé du quartier écologique De Feuilles en aiguilles à St-Mathieu-du-Parc, où on rêvait d'aller habiter?
http://www.mamaisonapex.ca/ecoquartier.html

Ben, finalement, on a vachement pas les moyens pour maintenant. Ce sera dans quelques années.

Mais on a trouvé cette parfaite maison, à St-Gérard-des-Laurentides, à mi-chemin entre Shawinigan et le travail d'Olivier.

http://www.remax-quebec.com/fr/inscription/U/8031100.rmx?fromsearch=true

Absolument, merveilleusement parfaite! 3 chambres, 2 salles de bain, salle de lavage, Pièce ouverte au rez-de-chaussée, boiseries partout, demi toit cathédrale, plein de soleil et un lac au bout de la cour. Clé en main, même pas de peinture à faire! Mon beau-papa Étienne est venu l'inspecter et elle est impeccable. De plus, un canard est venu saluer François-Gustave. Il est arrivé, nageant doucement sur le lac, est sorti de l'eau dans notre cour et est venu aux pieds de fiston (qui hurlait de bonheur!). C'est un signe!

On compte poser un foyer de masse dans la maison., Bye bye frais de chauffage élevés... Bonjour pizza cuite au four à pain!

http://www.mamaisonapex.ca/foyer.html

On rencontre l'agente pour faire une offre cet après-midi. Tout ce qu'il nous restera à trouver, c'est 4000$ pour la mise de fonds. S'il y a de généreux donateurs dans l'audience...

Olivier attend toujours le résultat d'analyse d'empreintes digitales. C'est ridicule!, Ça fait maintenant trois semaines que ça niaise.

De mon côté, toujours maman à temps plein. François-Gustave a commencé des cours de natation et là, je m'ennuie de Montréal! Il y a 4 cours en même temps dans la piscine. On doit porter un bonnet de bain (vous imaginez combien de fractions de secondes ça reste sur la tête de notre fils!), l'eau est trop chlorée et les vestiaires ne sont PAS DU TOUT adaptés pour bébés baladeurs à changer de couche! De plus, il fait exactement la même chose que dans son cours à Montréal! Il serait rendu au niveau des 2-3- ans, mais, on ne peut pas y aller.... Je crois qu'à la prochaine session, je vais me rabattre sur les cours du CEGEP. Un peu plus chers, mais peut-être mieux!

Quoi d'autre? J'ai eu 38 ans vendredi et j'ai trouvé mon premier cheveu blanc hier. Il était temps!!!

On vous tient au courant de nos projets, lecteurs en délire!

À bientôt!
Geneviève

vendredi 19 septembre 2008

Coup de coeur !

Allez voir notre coup de coeur.
Nous y allons Mardi prochain.

www.mamaisonapex.ca
cliquez sur domaine Apex

Tout près de mon futur travail... si ça peut débloquer !

samedi 13 septembre 2008

Le plein de nouvelles...


Par quoi débuter...

Remontons le temps un petit peu et rendons-nous en août dernier.
(effet sonore)
Nous y voilà !

Quelque part vers la fin du mois, je me suis enfin décidé à lâcher de livrer du poulet. Si je fais le calcul vite fait...

Du 10 mai au 28 août ça fait 17 semaines. En moyenne 130 $ de payes et 80$ de pourboires, car y'a encore des maillets qui ne donnent pas de pourboire, ça fait 3570 belles piastres du Dominion.

J'ai parcouru 6682,5 kilomètres. À 15$ du 100 km, ça fait 1002,38$ de bon carburant ordinaire. Rajoutons à cela 1135$ de réparations cela nous donnes 2137,38$. Soustrayons ce magnifique et mirobolant montant de 3570 et voyons ce que cela donne : 3570-2137,38=1432,62$. Divisons cela par 17 ( histoire de nous amuser) et cela fait 84,271765$, par semaine.

J'adore me sentir valorisé de la sorte. J'ai quasiment le goût de calculer ça en mettant le gaz à 55 cennes du litres.... La corde dans le coin me regarde avec concupiscence, je vais sauter mon tour là-dessus.

Le lendemain ( le 29) nous sommes allés en camping au Lac Clair ( Qui va de plus en plus porter son nom vu la multiplication astronomique de ménés et la diminution proportionnelle de truite) charmant petit coin de pays qui jusqu'à y pas si longtemps était oublié de nous tous car possédé par une grosse compagnie qui coupe du bois.

Un magnifique séjour de 4 jours avec nos amis Sophie, Sylvain, Zabeth(Éli..), Béatrice, Julie et Pierre. Malheureusement, René et Linda nous ont abandonnés au culte du dieu Overtime... Snif. Il y avait bien sur, ma Chérie et Pépin, qui a découvert que c'est ben plus le fun de faire glisser le sable dans ses doigts que dans un tamis. J'avais oublié comment on pouvait être sale...

Que du beau temps et de grosse vie sale à regarder un feu pour qu'il n'aille pas voir chez le voisin si c'est plus beau.

Chanceux comme nous sommes, nous avons eu droit à une engueulade de sâoulons le dernier soir... Histoire de vous mettre l'eau à la bouche, voiçi deux perles entendues à la quiétude d'un bord de lac (qui n'était pas insonorisé)

- Y'a parsonne qui m'a parlé d'même dans l'bois, sauf twé mon gros crisse.
ou encore
- Le couvre feu est à onze heure, il me reste encore 35 minutes à crier...
Mais la meilleure...
-M'a te crisser la hache dans l'front ma tabarnak..

Vraiment charmant.. on les aime beaucoup, surtout que bizarrement le lundi matin, aucun signe de vie de l'autre côté. Haaa la vie de couple...

Nous avons eu droit, à notre retour, à la constatation du décès de notre minounne Jamboree qui était rentrée dans notre vie il y a un an ( le 8 aout 2007) . Elle était enceinte mais environ trois jours avant notre départ, elle avait avorté sur le balcon et elle n'a jamais repris du mieux et nous l'avons retrouvée morte dans le bain avec du sang partout dans l'appartement. Bonjour l'odeur.

Elle repose en paix à St-Étienne aux côtés de Zoro.

Bien sur ma fête est venu agrémenter les derniers temps. 34 ans, j'ai battu le barbu d'un an, mais je me demande si je vais passer à la postérité...

Pour cet évènement, nous sommes allés manger chez Maman à Montréal et avons rencontré nos amis scout qui avaient leur réunion retrouvailles le 3 septembre dernier.

C'est bizarre le feeling de ne plus être de la gang.

Nous avons habité les deux premier jours dans le magnifique appart de nos amis Julie et Pierre (qui ont eu l'idée saugrenue de partir en France le soir de leur arrivée de camping).

Quel bel appart, mis à part les $%?% de maillets qui vargaient dans la vitrine de la boulangerie située drette en dessous de chez eux à 05h30 du matin. Posez une sonnette calvaire ou passez par l'arrière mais laissez-nous dormir...

Le dodo chez ma mère nous a convaincus que nous ne pouvions dormir, Pomme et moi, dans un petit lit double. Surtout quand il fait quelque chose comme mille degré kelvin dans la pièce.

Mummm que le gâteau de fête était bon.

Ha oui... avant le départ pour la grande ville pleine de possédés (que nous aimons notre Shawi à l'ombre de l'église) j'ai été confirmé dans mon tout nouveau rôle de Commissaire-Adjoint à la branche Pionnier des scouts de la Mauricie. J'ai hâte que cela se sache au Scout du Montréal Métropolitain... pouhaha

Mais LA nouvelle, celle qui a fait arrêter la terre de virer un ti-boutte. LA nouvelle que vous tous attendiez avec impatience...

Les crayons Ticonderoga sont fait pour la brute en vous. leur couleur jaune pétante et leur mine de plomb en font l'outil parfait pour écrire à sa mère lors d'un bombardement ennemi. Étant au plomb, votre prose ne coulera pas lorsque mêlée à votre sang, ainsi maman pourra lire que tout allait bien et que votre sergen...

La nouvelle donc...

En mai (le 28) dernier, j'ai appliqué pour un emploi de magasinier à Parcs-Canada ( donc au Parc de la Mauricie). Le 5 juillet, je passais une entrevue, la job est affichée comme étant de juin à décembre. Aucunes nouvelles jusqu'en août où je reçois un appel me disant que le gestionnaire est en vacances et que le test de conduite est donc encore reporté.

Je passe le test de conduite vendredi dernier. Ramassage de boîte, chargement de camion, conduite du camion et déchargement du camion. Tout cela de 10h00 à 10h35, j'ai même eu le temps de revenir à la maison me changer, car il me trouvait trop bien habillé pour le test. J'ignorais qu'il fallait jouer du diable.

Téléphone à 11h33 pour me dire que j'ai été choisi ! , mais vous me connaissez, cela serait trop simple. Y'a un os: quelque part au Québec vit un autre Olivier Simard qui cause du trouble à notre bonne police. J'ai donc dû me présenter au poste de la SQ pour des empreintes digitales. Histoire de leur prouver que je ne suis pas un vil criminel.

Mais, entre temps, nous sommes allé fêter ça au resto. Au départ, en installant Pépin dans son siège d'auto, un zouf ramasse notre porte de char en beucycle à pédales (qui s'ouvrait sur le trottoir) et en se relevant le zouf nous dit:« Calisse de porte! Faites attention, on peut pas passer osti. Je vous rappelle que la porte était ouverte depuis au moins deux minutes... J'ai été patient.

Je laisse la famille à la maison et, en allant au poste, je me fais ramasser par un autre vélocipèdeux. Aucun dégat, que de l'inconfort pour le pédaleux.

Au poste, tout a bien été, mais ils n'arrivaient pas à imprimer la feuille. 5 minutes de prises d'empreintes, 30 minutes de gossage. Mon zenisme n'a pas bougé d'une miette.

Car, je sais pas quand, le temps qu'ils analyse tout,
MAIS JE SUIS FONCTIONNAIRE FÉDÉRAL, TRALALÈRE.

Dans le fond c'était juste ça que je voulais vous dire...

Ciao

Olivier

P.S.: Et moi, la tendre moitié, je suis bien contente! Olivier a oublié de vous dire qu'on étaient allés au Festival Western de St-Tite aujourd'hui. HiiiiiHa! Y'avait du monde en maudit. François-Gustave s'est extasié sur les pauvres chevaux maltraités qui tiraient des carrioles pleines de saoulons à chapeaux de cowboy sans jamais prendre de repos... C'était triste. Mais fiston trouvait ça beau!!! Pis les écureuils de Shawinigan sont ben plusse beaux que ceux de Montréal!!! Pis nos canards aussi! Bon!
Geneviève


jeudi 21 août 2008

Un futur Dr Doolitle


Je vous ai déjà parlé de l'amour inconditionnel de François-Gustave pour les canards et les chats? Hé bien, sachez que fiston adore tous les animaux. Une visite au Zoo de St-Édouard fit donc son plus grand bonheur.

En ce beau lundi matin, nous sommes partis, pique-nique dans le coffre, pour le Zoo de St-Édouard, à environ 30 minutes de chez-nous.

Au début, Pépin faisait son comédien: lorsque nous quittions un enclos, il hurlait, tendant le bras vers un dromadaire médusé ou un bouc ennuyé. Après 4 ou 5 enclos, il finit par comprendre que chaque départ amenait de nouvelles surprises...

À la petite ferme de l'oncle Pierre, il était au paroxysme du bonheur: chèvres et moutons venaient à lui en quête de caresses, mignons lapereaux se laissaient prendre et un cochon vietnamien grognait de bonheur. Sans compter poules et coqs qui lui tournaient autour!










Nous interrompîmes notre visite afin de nous restaurer. De plus, papa Olivier commençait à avoir de sérieux problèmes de coup de chaleur (Ha! Ces roux!)


Après dîner, Olivier rencontra enfin son animal totem: Le buffle.
J'ai également rencontré le mien: la louve, mais elle ne s'est pas laissée prendre en photo. Bon, je dis une louve, mais c'était peut-être un loup. Je ne me suis pas mise à quatre pattes en dessous pour vérifier...

Pour terminer notre visite, nous avons fait un tour de petit train qui roulait à vitesse tortue autour d'un lac artificiel douteux et sommes retournés voir les animaux que nous n'avions pas encore vus.

François-Gustave était aux anges, mais j'avoue un petit malaise: je ne suis pas folle des zoos... De voir les cervidés, passe encore: ils ont l'air trop crétins pour s'apercevoir que leur territoire est terriblement réduit. Mais quand je vois loup, lynx, cougar, ours et surtout, oiseaux de proie, ça me rend très triste. C'était pathétique de voir ces ours magnifiques attendre près d'un tuyau que de la moulée à lapin tombe par terre. C'était la première fois que je voyais un ours d'aussi près. Quelle belle bête. Quelle tristesse...

Et que dire de ce grand duc qu'on pouvait presque toucher, prisonnier d'un enclos où il ne pouvait même pas voler. J'ose espérer que c'était des animaux blessés, recueillis parce qu'ils ne pouvaient plus vivre dans la nature... Mais je ne suis pas sûre...


Je sais que la plupart des animaux de zoo sont nés en captivités, ils n'ont donc jamais connu la liberté. Mais alors, auraient-ils dû naitre?

Notre fils était heureux et nous avons passé une belle journée. De plus, ce zoo est très sauvage. Les enclos sont dans la forêt et somme toute assez grands. C'est très sympathique comme endroit, et pas trop cher.

Mais, ça reste des animaux en cage, avec une lueur éteinte dans le regard.

vendredi 15 août 2008

Les pitounes et la poutine


Je regardais cette semaine le Volley-ball de plage aux Olympiques. Avez-vous remarqué la charmante disparité entre le costume officiel féminin et masculin?

Les filles portent un joyeux bikini sportif et les gars des grands bermudas et une camisole.

Attention, je ne crie pas au sexisme, ici. Je trouve plutôt plaisant de voir ces corps magnifiques en petits maillots. Quoique je m'interroge sur le confort: elles passent leur temps à se sortir le maillot de la craque de fesses. D'ailleurs, cette même craque de fesses doit être toujours pleine de sable! Heuuu! Désagréable!

J'aimerais bien voir ces messieurs en petits speedo se balayer la zigounette parce qu'elle est ensablée.... Injustice!

C'est comme la maudite annonce de bière (j'sais pu quelle marque), où tout le monde est mal à l'aise à cause de «Monsieur costume de bain trop petit». Bon, le gars souffre d'un manque de goût évident: le motif léopard, très peu pour moi. Mais observez le plan panoramique de la scène: un paquet de pitchounettes très mignonnes à moitié tout-nues et une bande de bozos en grandes culottes tombantes et t-shirts 4 X-large.

Je réclame le droit de voir des gars à moitié tout-nus, bon!!! Je pars un mouvement pour le retour du speedo micro moulant!!! D'ailleurs, Pépin en a reçu un à sa fête de nos amis brésiliens (aux couleurs du pays) et il est très mignon dedans! Bon, ça lui fera plus dans deux jours, mais coudonc...

Au début de l'été, on est allés magasiner les maillots pour mon chéri. L'HORREUR! Des espèces de grands machins bariolés fluos fleuris géants. ÉPOUVANTABLE!!! J'ai réussi à lui faire acheter un discret maillot semi-moulant bleu marine qui descend un peu sur la cuisse. Ça lui fait des fesses d'enfer. (En passant, saviez-vous que mon chum a été élu «les plus belles fesses du Collège Ahuntsic» dans sa folle jeunesse?

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Entendu cette semaine lors de ma promenade sur le Boulevard St-Maurice. Deux ados plutôt mignonnes, âgées entre 11 et 18 ans (c'est dur à dire de nos jours) et très peu vêtues.


- As-tu vu les filles aux Olympiques comment sont GROOOOOOSSES!

- Mets-en! En tout cas, moi je ferai jamais de sport!!!!



Sans commentaire.....

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Et la poutine là-dedans, me direz-vous?

Ben, j'ai rien à dire sur la poutine... C'était juste pour l'effet poétique....

samedi 9 août 2008

Les Pékinois ne sont pas des chiens...



Depuis des mois, voire des années, le débat est lancé: devrait-on boycotter les jeux olympiques de Pékin?

La première fois où je me suis posé la question, j'ai spontanément répondu oui. Pour les raisons qu'on connait: Droits de l'Homme, sort réservé aux bébés filles, etc...

Mais comme il est toujours bon de réfléchir un peu avant d'avoir une opinion arrêtée, c'est ce que j'ai fait.

Je me mets dans la peau des athlètes qui n'en ont rien à cirer de la politique en ce moment. Car eux, c'est l'aboutissement d'une vie de sacrifices qui s'envolerait si un boycott survenait.

Je crois même que c'est une bonne chose que ces Olympiques aient lieu. En effet, pour la première fois, tout le monde s'intéresse aux problèmes de la Chine. Tout le monde réfléchit, s'interroge. On dévoile au grand jour les atrocités commises au nom du parti. On donne la parole aux Chinois qui, généralement sous le couvert de l'anonymat, nous parlent de leur «vraie vie».

Mais ces mêmes Chinois nous parlent de leur fierté également. Fierté d'être reconnus, enfin, pour quelque chose de positif. Car, il faut bien l'admettre, même avec toute la mauvaise volonté du monde, impossible de ne pas être impressionnés par la cérémonie d'ouverture, par les installations.

Et, puisqu'il faut bien comparer les pommes avec les pommes, en Chine, en 2008, on tue moins et on mange plus. C'est déjà ça.

D'un autre côté, comment ne pas s'offusquer devant ces images d'ouvriers, déplacés à grands frais de leur campagne pour construire les Olympiques, puis retournés chez-eux à grands coups de pied dans le cul juste avant les festivités? Et cette nouvelle (vraie ou pas?) que les athlètes chinois reconnus coupables de dopage seront exécutés. EXÉCUTÉS!!! Les nerfs! Mais on ne joue pas avec l'orgueil des Chinois. Et cette autre nouvelle disant que les «bénévoles» des Jeux ont été «recrutés» de force parmi la population sans aucune possibilité de refuser.

Et je ne parlerai pas des petites Chinoises, ça me bouleverse trop. Mais avez-vous remarqué le nombre de charmantes fillettes à lulus en vedette dans la cérémonie d'ouverture? Politique, vous avez dit?

Mon questionnement se conclue ainsi: qu'arrivera-t-il aux Chinois en septembre 2008? Nos regards resteront-ils tournés vers eux ou les abandonnerons-nous à eux-mêmes une fois le grand spectacle terminé? Ce projecteur braqué sur eux servira-t-il à faire évoluer la situation? Brusquement ouverts au monde, les Chinois décideront-ils qu'ils en ont assez?

Ils sont une maudite gang, les Chinois... Imaginez une révolution.... Mais c'est probablement aussi pour ça que les chefs des autres États sont aussi polis avec eux: à les voir exécuter des chorégraphies de masse de façon aussi parfaite, je n'ose pas imaginer l'efficacité de leur armée lancée sur le monde...

Pensez-y ce soir en enfilant votre pyjama made in China...

jeudi 31 juillet 2008

Disparue...


À 20h27 ce soir, il y aura exactement un an que Cédrika Provencher a été enlevée...

Je sais, je sais... vous allez dire: «Pas encore Cédrika! Overdose! Pu capabe!»

Peut-être... Mais moi, ça me touche énormément. Probablement parce qu'au moment de sa disparition (je pense à la magnifique chanson de Desjardins, ici), nous sortions à peine de l'hôpital avec notre petit trésor. Nous découvriions le plaisir de dormir 30 minutes à la fois, de changer un nombre incalculable de couches, j'avais les mamelons en feu et nous nagions dans le bonheur. J'étais aussi un peu inquiète car mon chum partait pour une semaine au Jamboree du centenaire du scoutisme au Parc Maisonneuve. J'étais également très excitée à l'idée de revoir mon frère, sa douce, mes deux neveux et excitée aussi à l'idée de rencontrer mon tout nouveau neveu Emmanuel.

Et là, cette petite fille à l'air espiègle qui disparait. Une petite scoute toujours prête à rendre service. Je vois le visage décomposé de ses parents à la télé. Parents séparés mais unis dans la douleur. Je vois l'air stupéfié de sa grande soeur. Et je souffre avec eux.

Avant d'être mère, lorsque j'entendais l'expression «mourir pour son enfant», je la comprenais de façon théorique, rationnelle, cérébrale. Mais dès que j'ai tenu mon fils dans mes bras, j'ai compris. Qu'on me foudroie sur le champ pour que cet enfant vive. J'étais terrassée par la force de cet amour parfaitement inconditionnel à quoi rien n'est comparable. Celui qui touchera à un cheveu de sa tête passera un bien mauvais quart d'heure!

Et au même moment, à Trois-Rivières, une petite filles vivait ses derniers jours de liberté... ou ses derniers jours tout court. Cédrika est-elle morte? Probablement. Et d'un certaine façon, je le souhaite. Car comment pourrait-on récupérer d'une année de probables violences quotidiennes? Mais, il est vrai que les enfants font preuve d'une résilience tout à fait exceptionnelle.

Aujourd'hui, je regardais avec admiration la maman de Cédrika, Karine, à la télé. Elle qui a décidé que la disparition de sa fille ne gâcherait pas la vie de son aînée fait tout ce qu'elle peut pour cueillir les petites perles de bonheur que lui offre la vie. Essayer de garder le cap, de continuer dans la normalité la plus plate. Quel courage!

Et son père, Martin, qui a consacré cette dernière année à chercher sa fille, qui a dû supporter d'être le suspect numéro un pendant quelques jours et qui, lui aussi happé par la réalité, devra retourner travailler cet automne.

Et son grand-papa, Henri, qui chaque jour garde le fort du local de recherches, qui classe amoureusement les courriels et les lettres d'encouragement reçus par milliers.

Ces gens catapultés dans le malheur doivent en plus accepter la sympathie envahissante, accepter d'être arrêtés dans la rue, de recevoir des câlins de purs inconnus, accepter de supporter notre pitié de bien-pensants.

À cette famille, mon coeur de mère souhaite la vérité.

dimanche 27 juillet 2008

L'Avenir....


Je ne sais pas si c'est cette maudite température de cul composée d'humidité, de chaleur, de pluie, de nuages et de pas de soleil, mais, depuis quelques temps, je pense beaucoup à l'avenir...

Pas nécessairement avec angoisse ou inquiétude, mais je m'interroge.

Quand nous sommes venus vivre ici, dans notre beau Shawinigan, Olivier avait presque un travail. Mais ce n'est plus le cas. Bien sûr, on se débrouille. Mon chum n'est pas un lâche et quand on veut travailler, on trouve toujours. Mais livrer du poulet, c'est pas super payant, ça scrappe la voiture (qui pue la friture en permanence) et ça finit par miner le moral.

Olivier suit un processus d'embauche pour travailler à l'assurance-emploi. Il devrait avoir une réponse un jour (c'est le gouvernement fédéral quand même, faut pas être pressé...). Il ira aussi passer une entrevue pour travailler à Parc Canada jeudi prochain. Merci à Jean Chrétien, les emplois de fonctionnaire fédéral sont assez nombreux à Shawi.

Sinon, mon amour réfléchit à un retour aux études. Il irait faire le cours intensif au Cégep de Shawinigan pour devenir infirmier. Je crois qu'il serait un excellent infirmier. Et s'il peut se faire payer le cours par l'assurance-emploi, ce serait un petit 2 ans à se serrer la ceinture pour ensuite vivre mieux.

De mon côté, je désire ardemment rester à la maison pour m'occuper de fiston. Mon rôle de maman à temps plein me plaît beaucoup et j'ai bien du mal à imaginer que quelqu'un d'autre qu'Olivier ou moi pourrait être témoin de la première phrase ou des premiers pas de François-Gustave...

Si Olivier retourne aux études, je vais sûrement devoir travailler. Je vais essayer que ce soit le soir ou la fin de semaine et qu'il nous reste du temps pour être une famille.

Je me rends compte que cette fameuse expression «conciliation travail-famille» prend tout son sens quand on y est confronté. Je me disais: «On a toujours le choix. Ceux qui envoient leurs enfants à la garderie ne veulent tout simplement pas faire de concession et changer de style de vie». Ce n'est pas si simple.

Et, évidemment, nous essayons toujours très fort de fabriquer un petit Trognon pour assister Pépin dans son travail d'éreintage de ses parents. Je ne sais pas si ce sera possible. Je désespère un peu. Mon nouveau médecin, le docteur Dubois, me fait passer un million de test. Si j'ai à voir un spécialiste, j'aurai peut-être un rendez-vous avant mes 45 ans... On verra.

Mais, ceci dit, on est pas malheureux, loin de là. On s'aime toujours aussi fort, notre fils est adorable et on aime notre nouvelle ville. François-Gustave s'est pris de passion pour les canards de la Promenade St-Maurice (ainsi que pour tous les chiens qu'il rencontre, et les marmottes, et les chats, et les pigeons) et mon balcon est de plus en plus fleuri.

Et parfois, il y a même un peu de soleil entre deux averses....

dimanche 20 juillet 2008

La fête à Pépin!





Ce fut une belle fête!

Merci aux amis qui sont venus et tant pis pour ceux qui l'ont manquée!

L'après-midi fut consacré aux activités libres: essentiellement baignade dans le Lac, bouffe et sieste.

À la fin de l'après-midi fut servi le délicieux gâteau de la pâtisserie le Palais, 4e rue, Shawinigan (plogue), gracieuseté de grand-maman Jeannine (merci!).

Il était bien sûr, comme le veut la tradition, au chocolat. Et Pépin, comme le veut la tradition, s'en est mis partout... Il en a mis partout sur maman, aussi. Il a fallu mettre ça tout habillé dans le bain (bébé, pas maman, quand même), ainsi la nouvelle chaise de table Metoo de Phil&Ted si pratique et merveilleuse (plogue...).

Ensuite, ce fut l'ORGIE de cadeaux!!!

Vous savez, la semaine dernière, on avait enfin terminé de dégager le salon, et j'avais dit à mon adoré concubin:
-Chéri! On aurait de la place pour un Lay-Z-Boy! Mon rêve!!!

Oubliez ça.....

Après la table parlante et chantante, la ferme parlante et chantante, le kiosque à musique parlant et chantant, la girafe-qui-avale-des-balles-et-les-rejette-par-les-pattes parlante et chantante, le kit d'instruments de musique de l'Éveil matin et toutes les autres magnifiques bébelles, y'a même pu de place pour mettre un pouf. On se croirait dans un Toys-R-Us.... Grande-tante Linda suggère d'ouvrir une joujouthèque...... j'y songe....

Mais notre François-Gustave est aux oiseaux! Et même si maman est déjà PU CAPABE d'entendre «Gusgus joue du violon pour faire danser le fi-i-lles» (extrait véridique du kiosque à musique chantant et parlant de Smartville) elle est bien heureuse que fiston s'amuse si bien.

Ce fut une belle fin de semaine, quoique un peu fatiguante...

François-Gustave a fini par s'endormir vers 21h30, près du feu, dans les bras de Julie, sa libellule préférée.

Rarement petit bonhomme d'un an fut entouré d'autant d'amour. Et ne t'inquiète pas Antoine, mon frère chéri, Joëlle et Karl étaient là pour représenter dignement les marraines bonnes fées de François-Gustave. Mais vous nous avez manqué, toi, Anne-Marie et mes trois terreurs de neveux!

Merci les amis et la famille de votre générosité et de votre bonne humeur. On vous aime!!!

mardi 15 juillet 2008

Un an.....


Il y a un an, très exactement à cette heure, je commençais à pousser.

Nous étions fatigués. il y avait Olivier, mon amour, Joëlle, mon amie et Stéphanie, mon accompagnante à la naissance Sans compter l'innénarable Docteur Bonneau.

Il y a un an, déjà...

Tout à l'heure, nous regardions les photos, émus. Il a bien grandi, notre petit bonhomme.

Cette journée du 15 juillet 2008 restera gravée dans ma mémoire comme celle m'ayant donné le plus d'émotions diverses et intenses.

Mais qu'avait-il contre le 15? Car François-Gustave est resté bien sagement dans son tunnel jusqu'au 16.

À 0h37, Pépin aura 1 an.

Bonne fête petit amour!

lundi 14 juillet 2008

C'est là qu'on espère...


J'ai appris la mort de mon chum Chiko cette nuit.
Un deuxième suicide d'ami en deux semaines.

Je brise un peu la joie de ce blog en me posant ces questions :
Pour qui l'on veut qu'au ciel on soit reçu en grande par le St-Doorman ?

Pour le défunt, qui dans ce cas précis s'est enlevé la vie, peut-être en espérant un meilleur ou du moins une fin de ses souffrances ?

Ou pour nous, les mortels, qui espèrons qu'au moins, pour le défunt, la bière ne soit pas trop tablette, pour qu'au moins ça aille valu la peine ?

Nous réconforter ou se dire qu'au moins il est mieux ?

Courage ou lâcheté ?


Mais dans le fond c'est pas important, une communauté d'amis soudés depuis près de 20 ans, vient de perdre son clown, son maître de l'humour, mais surtout un chum.

Comme quoi qu'encore une fois le clown était triste.

Je pleure un ami, 11 ans après la mort de mon chum Reg.

Jettez-en pus la cour en pleine.

P.S. St-Pierre soyez indulgent et s'il-vous-plait, offrez lui une place à côté de Reg au St-bistro

Olivier

vendredi 11 juillet 2008

Malaaaaade!

C'est quoi ce rhume d'été???
Ce matin, je me suis réveillée toute patatra: mal aux muscles, mal de gorge, mal de tête, fatiguée....
Et ça a duré toute la journée.

Pour faire écho à mon état, petit Pépin était chialeux. Ça été une dure semaine pour lui: il perce je ne sais trop quelle dent qui le fait souffrir. Mardi, il a fait 40,6 de fièvre. Et bien sûr, il déteste le Tempra aux raisins (pourtant, moi, j'adore, mais ça ne fait pas baisser ma fièvre).
Ce soir, il s'est endormi dans mes bras à 18h45!!!
Je crois que je vais en profiter pour en faire autant.

Plus qu'une semaine avant la grande fête pour Pépin. Plus que 5 jours avant son premier anniversaire. Le temps passe si vite...

Ça me rappelle que la dernière fois où je me suis sentie dans cet état, c'était le 13 novembre 2006. J'étais à Ottawa, en formation pour les Racine de l'Empathie. Je devais avoir mes règles, mais, à la place, j'ai eu cet espèce de rhume étrange. Le lendemain, j'apprenais que j'étais enceinte, devant mon chum ébahi et ma meilleure amie hystérique de bonheur.

Je suis 5 jours en retard. Attendons un peu.... On aura peut-être une bonne nouvelle d'ici peu!

dimanche 6 juillet 2008

Toujours prêt!


Notre petit Pépin revient de son premier camp d'été scout (hors de mon ventre).

C'est confirmé, nous avons un Pépin de guerre, un Pépin de course, bref, un Pépin courageux!

Les deux premiers jours furent difficiles: toujours des enfants autour voulant lui faire des câlins, du bruit en masse à la cafétéria et les moustiques.... des moustiques bioniques attaquant sans vergogne notre pauvre petit François-Gustave.

Bien sûr, nous avions acheté la magnifique housse «moustique et UV» s'adaptant à la poussette. Mais Pépin, le libre-penseur, n'avait pas envie d'être prisonnier sous cette housse. À force de coups de pieds, il finissait toujours par la détacher et faisait alors de somptueux coucous aux maringouins. Ou encore, il se glissait la main dessous pour la défaire, saluant les mouches noires. Celles-ci eurent tôt fait de lui dévorer les deux mains. Pauvre Pépin. Pourtant, aucune plainte! Il y avait tant de gens à qui faire des sourires ravageurs!

Cette semaine fut prolifique: maintenant, il pointe du doigt, marche très bien à quatre pattes, place un pied devant l'autre quand on le tient par les mains et, quand un animateur crie «Castors!», il essaie de répondre «À l'effort!». Brave petit Pépin...

Au début de la semaine, il pleurait quand les 150 enfants chantaient dans la cafétéria. À la fin de la semaine, il gueulait plus fort que tout le monde en tapant sur la tablette de sa chaise haute.

Pépin l'humoriste a aussi appris l'art de la grimace avec Bink, alias Stéphanie, une de nos aide-animatrice.

Quel bonheur de pouvoir s'endormir au grand air en regardant le soleil dessiner le ciel à travers les feuilles et les branches. Pépin le poète soupirait alors d'aise.

En plus, il y avait un lac avec des canards (de loin son animal préféré qu'il imite à la perfection) et une piscine pour nager! Le paradis.

Et la nuit, quoi de mieux que de dormir dans une petite pièce pleine d'adultes odorants, sur un étroit matelas de plastique qui fait suer, juste à côté de maman...

Vous imaginez bien que Pépin est vite devenu la mascotte du Domaine scout St-Louis-De-France! Mowgli et Won-Tolla, les 2 chefs de camps, étaient ses meilleurs potes. Louveteaux et Exploratrices enviaient nos petits Castors d'avoir un si mignon Pépin avec eux!

Je crois que Pépin aurait bien aimé grimper sur les échelles de la piste d'hébertisme, escalader le Mont Plywood (la tour d'escalade) et poursuivre les canards en canot. Mais maman a jugé qu'il était encore un peu jeune...

Samedi matin, à son premier réveil du retour à la maison, François-Gustave était un peu déboussolé. «Où sont tous mes amis?» semblait-il dire. Maintenant, on doit reprendre la routine...

Notre prochain défi: dormir toute la nuit! Dorénavant, bébé devra se rendormir seul, sans lait et maman devra pleurer dans son lit en espérant que son petit se rendorme vite.

Car notre grand garçon aura 1 an la semaine prochaine. Il est temps de couper un peu le cordon... snif...

(photos: Jocelyn Saint-Jules)

lundi 23 juin 2008

Un petit ange
















Notre François-Gustave est devenu la mascotte du centre-ville de Shawinigan.

Pépin est adorable: il distribue les sourires sans discrimination: à la dame en chaise roulante qui passe ses journées au restaurant Auger, à ces messieurs attablés à la taverne devant une quille de Molson dès 8h00, à la dame qui veut me convaincre de le faire poser pour le calendrier d'Uniprix (!), à la caissière de l'épicerie qui est totalement séduite, aux couples qui marchent sur la promenade St-Maurice, à ces quatre ados venus fumer un joint et distribuer gracieusement des Doritos aux canards, au bonhomme édenté de la roulotte à patates Beauparlant, à cette dame à la terrasse du café de la promenade qui lui a dit: «Ah! Petit ange! Ça, ça fait du bien!«

Pépin est un as de la séduction. Il est généreux de ses sourires. Pour lui tous les visages sont beaux, dans leur diversité, à tous les ages. François-Gustave me donne une belle leçon de vie. Et le plus merveilleux c'est que, pour lui, le plus beau des visages, c'est le mien...


(Photo: Robert Bellemare)

jeudi 19 juin 2008

La Madame est pas ben ben fière...


Ceci est une confession publique...

Aujourd'hui, j'ai fait une chose que je m'étais jurée de ne jamais faire.... Je l'avoue, je suis allée chez Wal-Marde....

Mais j'ai une bonne excuse, bon!!!

Voyez-vous, depuis un mois, je cherche une casquette légionnaire qui rentre sur la tête volumineuse du bouillonnant Pépin. J'ai fait tous les !@#$%?&* de magasins de Shawinigan, de Trois-Rivières et une bonne partie de ceux de Montréal. Rien. À deux occasions différentes, je m'étais fait dire par des mamans bien intentionnées:

-Y'en a chez Wal-Mart!

Donc, aujourd'hui. J'y suis allée. À pied, pour faire pénitence (c'est loin de chez-moi), accompagnée du Pépin gazouilleur, toujours prêt à vivre une nouvelle aventure. Et j'ai acheté la dernière casquette légionnaire du magasin. La dernière, un signe... Ainsi qu'un autre item que je cherchais depuis longtemps: un imperméable (vraiment imperméable) pas cher et mignon. 11,26$ pour les deux items. Je tiens à le mentionner.

Ce qui me trouble dans tout cela, c'est que je m'attendais à trouver un magasin laid et cheap, rempli de guenilles lettes et de cossins de mauvais goût. C'est tout le contraire. Les vêtements sont beaux, pas si cheaps que ça et... vraiment pas cher....

Et ce qui me fait profondément chi... c'est qu'ils ont une immense section grandes tailles. Car, bien sûr, mon physique généreux m'oblige à me vêtir chez les grosses. L'Aubainerie ne vend plus de 14 ans et +. Chez Sears, Zellers, Hart et Rossy, c'est laid (genre immense robe fleurie brune orange et mauve. Non mais, j'ai pas assez d'être grosse, je ne veux pas en plus ressembler à un Monet sur l'acide. De grâce, laissez-moi passer inaperçue!!!). Quant à Addition-Elle, les vêtements sont beaux, mais très «Madame» et chers. Les autres magasins spécialisés sont hors de prix.

Chez Wal-Mart, il y avait de TRÈS beaux vêtements, jeunes, à la mode, et pas cher... Comme le faisait remarquer mon chum, 60% de leur clientèle est obèse et ils l'ont compris...

La question est: retournerai-je chez Wal-Mart pour m'acheter des vêtements?

Entendons-nous: je n'irai jamais chez Wal-Mart pour payer une canne de petits pois 20 sous moins cher qu'ailleurs (de toute façon, je ne mange pas de petits pois en canne, c'est dégueulasse).

Mais qu'est-ce qu'on fait quand on a cherché partout et qu'on a pas trouvé? Ou quand le seul endroit où l'on peut se payer le vêtement qui nous va bien, c'est chez le «Diable corporatif»?

Et pourtant, Dieu sait que Shawinigan a souffert de l'arrivée du Wal-Mart. Tous ces magasins spécialisés qui étaient là depuis des décennies, ces institutions shawiniganaises maintenant disparues... Et je suis la première à dénoncer cet état de fait et à maudire le «Géant capitaliste».

Mais il y avait cette jolie petite robe un peu bohème à 19,99$....

Vendrai-je mon âme au Diable?

Allez-y, j'attends les insultes...

vendredi 13 juin 2008

Quand le maître et plus stupide que le chien...

Nous avons dans notre belle contrée, un voisin. Bon ce n'est pas rare me direz-vous. Non en effet, mais je tiens à vous souligner que nous sommes Downtown Shawi...

Voilà, je savais que vous n'aviez pas oublié.

Un voisin, donc, promène son chien (que nous appellerons , pour préserver son identité) sans laisse. Un minuscule canidé d'à peine 9 pouces de long pour pas tout à fait une livre
Sans laisse, et ce, en plein downtown Shawi.

Pour vous situer géographiquement, nous sommes à l'intersection de la 3e rue et Tamarac(qui veut dire épinette rouge et non Là où cé le maillet vit). La particularité de cette intersection est que c'est directement relié à la sortie de la voie rapide qui sépare Shawi à South Shawi. Donc ça arrive vite et sans nécessairement faire le stop. Optionnel dans le code de la sécurité routière shaniwiganaise

Autre particularité, ce voisin habite de l'autre côté de l'intersection qui fait obstacle à son ravitaillement au dépanneur du coin. Donc ce maillet et Jasmine doivent la traverser.

Ça fait deux trois jours que nous voyons ce fantastique duo déambuler sans laisse en ville, mais il y a à peine 5 minutes, nous avons frôlé la catastrophe.

Maillet et Jasmine allaient aux dépanneur accompagnés de Mailloche et ho ! Jasmine freake et vire de bord ( vire en rond aussi). Étant plus petite qu'un rat, aucun automobiliste sensé ferait son stop arrivant full pin pour épargner un rat.

Le sort étant bon pour elle, la voiture a arrêté.

Nous partons donc le compteur, Jasmine se rendra-t-elle à la St-Jean ? Maillet dira t-il avant de mourir frappé par le char qui a frappé son chien «Ma vie pour une laisse»?

Vous voilà encore une fois renseignés sur les nouvelles de la région.

P.S. Ha oui, L'avertisseur de fumée a encore sonné chez la voisine. En fait tous les matins depuis la merveilleuse aventure du full flash truck de pompier. Toujours vers 08h00. C'est dangereux manger des toasts.

mardi 10 juin 2008

De l'action Downtown Shawi !

Vient tout juste de se terminer une page d'histoire dans notre beau Shawinigan.

Vers 21h00, au moment ou ma douce adorée et moi allions écouter un film (blanc de mémoire pour le nom) un espèce de son strident ce fait entendre. Vous savez le genre de son associé à un avertisseu... crisse y'a l'feu !

Je vous rassure, ni chez nous ni chez un voisin malchanceux.

Après que Geneviève soit sortie voir d'où vient le son (cri*%&(%&% ça va réveiller le Pépin) elle rentre toute penaude de ne pas avoir trouvé la source de ce désagrément et de ne pas avoir pu sauver deux trois vies. Mais tout de même rassurée que personne ne brûle. Mais une question perdure, d'où ça vient ? D'OÙ ?

N'écoutant que mon coeur de scout et motivé à voir ma face dans le journal L'Hebdo, je cours donc à la recherche de ce bruit.

Bon, je ne suis pas seul, une couple de voisins y sont aussi, chacun y allant de sa théorie de la provenance du son.

On chercher, on cherche, on cogne aux portes. Rien.

Mais soudain quelqu'un a l'idée de génie : Appeler les pompiers ! Fallait y penser !

Les v'la qui se pointent, chevauchant leurs 500 chevaux, arborant leurs armures ( et leurs bras...)

L'air fier, brave, l'oeil précis le geste sûr, ils font la même crime d'affaire que nous autres, sauf qu'eux les taba*%&$% ils trouvent d'où ça vient.

De la propriétaire du bloc suspecté, vivant à l'étage suspecté, qui n'entendait pas le son. Elle est sourde. Calvasse, même le Pépin s'est réveillé, terrorisé des flash aux travers de son rideau de chambre.

Là, le fun commence...

Tout la plèbe Shaniwiganaise, s'est pointée... toute. Chacun de son conseil aux pompiers et surtout armé de leur Kodak, y'a même du monde qui sont arrivé en char...

Nous chanceux, drette en face. Quand je vous dis que ma chance va mieux...

J'ai même eu le temps de boire une demie 50 frette direct du dépanneur, accompagné de Pépin et de Douce Chérie.

Je vous annonce donc que Pépin veut être pompier, il n'a cessé de jouer à Coucou et de les applaudir.

Le temps de faire un colon de moi-même et de trouver le kodak, le show était fini.

On va en reparler encore 25 ans, imaginez si y'avait eu le feu !