jeudi 21 août 2008

Un futur Dr Doolitle


Je vous ai déjà parlé de l'amour inconditionnel de François-Gustave pour les canards et les chats? Hé bien, sachez que fiston adore tous les animaux. Une visite au Zoo de St-Édouard fit donc son plus grand bonheur.

En ce beau lundi matin, nous sommes partis, pique-nique dans le coffre, pour le Zoo de St-Édouard, à environ 30 minutes de chez-nous.

Au début, Pépin faisait son comédien: lorsque nous quittions un enclos, il hurlait, tendant le bras vers un dromadaire médusé ou un bouc ennuyé. Après 4 ou 5 enclos, il finit par comprendre que chaque départ amenait de nouvelles surprises...

À la petite ferme de l'oncle Pierre, il était au paroxysme du bonheur: chèvres et moutons venaient à lui en quête de caresses, mignons lapereaux se laissaient prendre et un cochon vietnamien grognait de bonheur. Sans compter poules et coqs qui lui tournaient autour!










Nous interrompîmes notre visite afin de nous restaurer. De plus, papa Olivier commençait à avoir de sérieux problèmes de coup de chaleur (Ha! Ces roux!)


Après dîner, Olivier rencontra enfin son animal totem: Le buffle.
J'ai également rencontré le mien: la louve, mais elle ne s'est pas laissée prendre en photo. Bon, je dis une louve, mais c'était peut-être un loup. Je ne me suis pas mise à quatre pattes en dessous pour vérifier...

Pour terminer notre visite, nous avons fait un tour de petit train qui roulait à vitesse tortue autour d'un lac artificiel douteux et sommes retournés voir les animaux que nous n'avions pas encore vus.

François-Gustave était aux anges, mais j'avoue un petit malaise: je ne suis pas folle des zoos... De voir les cervidés, passe encore: ils ont l'air trop crétins pour s'apercevoir que leur territoire est terriblement réduit. Mais quand je vois loup, lynx, cougar, ours et surtout, oiseaux de proie, ça me rend très triste. C'était pathétique de voir ces ours magnifiques attendre près d'un tuyau que de la moulée à lapin tombe par terre. C'était la première fois que je voyais un ours d'aussi près. Quelle belle bête. Quelle tristesse...

Et que dire de ce grand duc qu'on pouvait presque toucher, prisonnier d'un enclos où il ne pouvait même pas voler. J'ose espérer que c'était des animaux blessés, recueillis parce qu'ils ne pouvaient plus vivre dans la nature... Mais je ne suis pas sûre...


Je sais que la plupart des animaux de zoo sont nés en captivités, ils n'ont donc jamais connu la liberté. Mais alors, auraient-ils dû naitre?

Notre fils était heureux et nous avons passé une belle journée. De plus, ce zoo est très sauvage. Les enclos sont dans la forêt et somme toute assez grands. C'est très sympathique comme endroit, et pas trop cher.

Mais, ça reste des animaux en cage, avec une lueur éteinte dans le regard.

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