dimanche 8 août 2010

Naissance d'Évangéline (qui signifie « la bonne nouvelle»)

Finalement, me voici quasiment assez en forme pour vous raconter la naissance de notre fille, Évangéline.

Comme vous le savez probablement déjà, depuis le 25 juin, j'étais sous haute surveillance à cause d'une prééclampsie légère. J'ai été hospitalisée 3 fois, la dernière fois le 17 juillet. 2 semaines à regarder un mur beige et à ne pas pouvoir me lever. Plate... Lecture, mots-croisés... Plate...

Mais le 23 juillet, j'ai commencé à filer un peu mieux. Les médecins m'ont donc donné la permission d'aller dormir chez moi si je revenais à l'hôpital pour 9h30 le lendemain. Ce que je fis. Le 25 juillet, nous avions prévu de sortir de l'hôpital le matin pour aller nager au Lac des Piles et de revenir le soir. Mais, ce matin-là, quand je me suis levée, j'étais en prééclampsie sévère. Pourquoi? Mystère... En prééclampsie c'est un jour à la fois et tout peut ariver. J'en suis à 36 semaines et 4/7.

Le Dr Estelle Bélanger m'a donc annoncé que j'allais accoucher aujourd'hui, par césarienne. Car notre Pirouette, bien placée depuis la 30e semaine, avait décidé, à la 34e semaine de se remettre en siège.... En prééclampsie, un accouchement par siège est trop risqué. Cependant, depuis 10 jours, je faisais des exercices pour faire tourner le bébé. Et ça a marché! L'échographie du 25 au matin nous a montré une jolie Pirouette la tête en bas! Donc, accouchement vaginal!

J'ai donc appelé Olivier et grand-maman Jeannine. Mon chum pour qu'il se pointe au plus vite et ma mère pour qu'elle garde fiston.

Vers 10h00, on m'a déménagée en salle d'accouchement et on a commencé l'induction.

Et là, je dois vous faire un aveu dont je ne suis pas très fière: quand je me suis retrouvée avec une aiguille dans chaque bras, 3 sacs de soluté d'un côté et 4 de l'autre, un ballonnet dans le vagin pour dilater le col et une sonde dans la vessie, petit sac de pipi sur la cuisse.... j'ai paniqué... Une vraie crise de panique. Je pensais à l'accouchement que je voulais, en maison de naissance, dans la douceur et l'amour... Et je voyais cet accouchement provoqué avec médicaments, un peu violent pour le bébé et moi, dans un milieu un peu froid....
Comparez les 2 images, vous comprendrez...
Début de l'accouchement à l'hôpital Ste-Marie de Trois-Rivières
La chambre où nous aurions vu naître Évangéline à la Maison des naissances

















On m'injectait du sulfate de magnésium (pour ne pas que j'entre en convulsion), du soluté ordinaire (contre la déshydratation), du pytocin (pour provoquer les contractions), un antibiotique (car j'étais streptocoque positive) et 2 autres médicaments pour provoquer la naissance. Tout un cocktail! J'étais un peu gnagnan. Donc, j'ai paniqué: pleurs, cris, toute le kit! Olivier essayait de me calmer. Je réclamais à grands cris une césarienne sous anesthésie générale. Je ne voulais pas vivre ça! Le Dr Bélanger m'a calmée, m'a expliqué que l'accouchement vaginal était hautement préférable et de penser à mon bébé. Ça m'a calmée.... tellement bien que mes bonnes endorphines naturelles ont embarqué et que je me suis endormie!

Quel moment étrange: moi qui somnolais, malgré les contractions de plus en plus fortes, et mon chéri qui lisait. L'infirmière (présente en tout temps) n'avait jamais vu ça!

À un certain moment, les contractions sont devenues trop fortes et douloureuses pour dormir. J'ai donc réclamé la péridurale (rendue là, un tuyau de plus ou de moins...). L'anesthésiste est arrivée en coup de vent, pagette sonnant au 30 secondes. Tout d'abord, le principe de la péridurale: insérer, à l'aide d'une aiguille creuse, un petit tube entre les vertèbres et la dure-mère (enveloppe de la moelle épinière) afin d'injecter un anesthésiant qui paralyse littéralement le bassin et parfois les jambes. Problèmes: je faisais tellement de rétention d'eau que l'anesthésiste était incapable d'insérer l'aiguille correctement. Tout ce qu'elle faisait, c'était de me meurtrir les chairs et de me gratter les vertèbres (et ça, ça fait mal en $&?@#$%?&%). En plus, faut pas bouger et les contractions font un mal de chien! Après 10 tentatives (oui 10!!!!) et 30 minutes de souffrances atroces, elle abandonne et décide d'appeler l'anesthésiste de garde qui est à la maison.

30 minutes plus tard, il arrive (je l'aurais embrassé. En plus, il était pas mal beau!). Il réussit du premier coup. Il me fait une péridurale césarienne. C'est à dire que mon ventre est engourdi, mais pas mon bassin, ni mon périnée.  Comme ça, si on doit m'ouvrir le ventre d'urgence, je serai prête (réjouissant!)

Me voici maintenant avec un nouveau tuyau qui sort de mon corps. La ballonnet est tombé, par contre. Les contractions sont intenses (oui, je les sens encore en masse) et complètement inefficaces: j'ai tellement de liquide amniotique que les contractions ne font pas descendre le bébé. Elles font seulement comme une piscine à vague. Seule solution: rompre les membranes pour que le liquide s'écoule.

Mais le Dr Bélanger a peur que le cordon soit entrainé dans le vortex et que la tête le coince dans le col, ce qui empêcherait bébé de respirer. On aurait alors quelques minutes pour sortir bébé de là. On décide donc de percer les membranes mais au bloc opératoire. Comme ça, s'il y a un problème: césarienne immédiate.
Olivier prêt pour le bloc opératoire
On se prépare donc pour le bloc opératoire:

Quelques minutes avant de monter, comme dans les films, j'entends un pouf! et un splash! Les membranes viennent de rompre. J'alerte l'infirmière, qui crie après le docteur. Je vois arriver le Dr Bélanger, sprintant, paniquant, elle se garroche à mes pieds et entre une main exploratoire dans mon vagin. J'entends un «Fiou! C'est la tête!»

Elle garde sa main sur la tête tandis que le Dr Sonja Bodmer-Roy, la résidente du Dr Bélanger, appuie sur mon ventre pour faire sortir le liquide. Pas très agréable...

Aussitôt que le Dr Bélanger libère mon vagin: ÇA POUSSE!!!!!!!!!

Tandis que 2 médecins et 4 infirmières essaient tant bien que mal d'enlever le pied du lit (ce sont des nouveaux lits ultramodernes, mais personne n'a le temps de suivre la formation pour savoir comment ils fonctionnent...), je capote et je crie: «Ça pousse!!!!!» Celles qui ont accouché sauront que, quand ça pousse, ça donne rien d'essayer d'arrêter la vapeur....

Évangéline pleine de vernix
Finalement, le pied du lit tombe, mes pieds sont sur les étriers. La contraction arrive, je pousse 1 fois et Évangéline est carrément expulsée sous pression. Les 2 médecins ont toutes les misères du monde à l'attraper. Elle est pleine de vernix (normal pour une prématurée) et ne pleure pas beaucoup. On la met sur moi, en peau à peau, puis elle part avec papa en néonatalité tandis qu'on continue à me torturer à me vidant l'utérus (et ça, je pense que ça fait plus mal qu'accoucher...).




Premier regard entre mère et fille
Je reste avec les médecins pendant quelques temps, sous surveillance. Deux médecins merveilleuses: Estelle Bélanger et Sonja Bodmer-Roy. Charmantes, humaines, sensibles et empathiques. J'ai eu bien de la chance de les avoir auprès de moi!
Ensuite, on me transfère dans ma bonne vieille chambre. Les infirmières, devenues des amies après 1 mois de fréquentations, viennent me féliciter. Mais, je veux voir ma fille. En chaise roulante, avec mes 2 poteaux de soluté, je vais donner le sein à Évangéline pour la 1ère fois, en néonatalité.

Première rencontre frère-soeur
Après 24 heures, on m'enlève mes tuyaux. Je peux aller dans une chambre normale, avec Olivier et Évangéline.


L'allaitement est difficile au début, puis tout s'arrange. Le jeudi, on rentre à la maison. François-Gustave adore sa soeur.... Le bonheur est entré chez-nous!!!!



vendredi 21 mai 2010

Constatations...

Ma cabine est petite et mes bottes immenses, accrochage inévitable.  Chérie, je comprend maintenant toute ta frustration d'être attaquée par des bottes pointures 14.

Le temps passe tranquillement, mais inévitablement on arrive tous au 27 mai en même temps.

Illusion ou fait, mais les draps de mon lit ont l'air plus petit que mon lit...  Ils ne me couvrent même pas au complet sans que j'aille les pieds découverts.

Laisser un café sur son bureau par mauvais temps égal dégats.

C'est trop facile quand le frigo est toujours accessible, ça tu l'instinct de chasseur.

Mes deux seuls repères du jour qu'il est c'est le dimanche car je me lève à 0700 et le jeudi, jour du pain doré.  Enfin je pense que c'est le jeudi.

Le troisième officier à une banane et le premier trois...

Dire Chef peut faire retourner le chef officier, le chef mécanicien et le chef cuisinier.

C'est propre en calvince un bateau.

Mais la salle des machine l'est encore plus.

Presque tous les termes sont en anglais.

Ça mange en moins de dix minutes.

Quand la ligne d'horizon est croche, c'est normal on est dans le vent.

Apparaux et envahissement par les hauts ne sont pas des fautes de français.

13 nœuds, c'est encore plus que je suis capable de faire avec une cravate.

Le Commandant, modernisme oblige, est le seule responsable à bord et plus le seul maître.  Merci communication radio.

Y'a presqu'autant d'officiers que de membre d'équipage. 

Tous les murs sont en clawboard de tôle.

Passer une moppe par gros vents, tu mets moins d'eau.

À 4,75$ par repas, tu manges bien en torpiniouche.  Bon, je paye pas, mais c'est le coût visé.

Commis c'est mon deuxième prénom.

etc..

lundi 17 mai 2010

Plus que 9 dodos...

Oui, le temps est élastique, flexible et malléable. Comment peut-il passer si vite lors d'un souper entre amis ou un séjour en camping, et si lentement quand on attend le retour de quelqu'un?

Je compatis avec Pénélope qui, elle, a attendu pas mal plus longtemps que moi, et dont l'insigne époux avait la vie plus difficile et plus risquée. Je ne suis quand même pas rendue à faire de la tapisserie....

Mais, c'est long.

En fin de semaine, j'ai dû faire un ajustement de discipline avec mon Pépin chéri. Deux jours de «Boot camp» à ne tolérer aucune incartade, même la plus petite niaiserie, à confisquer des jouets, à les jeter sur la galerie, à l'assoir sur la chaise de pénitence et à l'écouter hurler....

L'ennui commençait à le rendre insupportable et les hormones de grossesse ne me rendent pas très patiente. Ce fut dur, j'ai été vraiment sévère (presque totalitaire), mais ça a porté fruit. Hier soir, en s'endormant, il m'a dit:
«Je m'escuse de t'avoir tapée maman, je t'aime.... Est-ce que je peux ravoir mes crains (trains)?»

Il les aura ce soir s'il continue à bien se comporter....

Le beau temps arrive (accompagné des mouches noires $%?&*@#$%?&*) et nous passerons plus de temps à jouer dehors et à jardiner. Ça devrait aider.

Et, bientôt, son papa reviendra....

vendredi 7 mai 2010

Navire, grade et tutti quanti..

Je vous parlais que je vous parlerais de la composition de l'armement standard du NGCC Matha L Black.  Mais rassurez-vous tout de suite, selon le Robert : Armenent : n.m XIII siècle (cela fera un sujet de chronique ce XIIIe siècle)  Action d'armer un navire, de le pourvoir de tout ce qu'il faut pour prendre la mer.

Voilà pour l'instruction, maintenant en cette époque de désarmement mondial, je vous assure que nous sommes plus désarmés que jamais.
L'équipage:

Seuls maîtres après Dieu, (quoique en ère de communication), les gestionnaires et le Commandant.  Tel un fier seigneur d'antan, le Commandant veille sur ses ouailles, l'équipement et le navire.  Dans un temps pas si révolu, c'était le navire, l'équipement et les hommes.  Comme quoi les assurances ont eu une certaine influence...

Assisté de ses vaillants 3e et 2e Lieutenants et du Chef Officier.  Le rôle exact de chacun est encore obscur. 
Ce que je sais, c'est que le chef officier est le bras droit du Commandant et qu'il a le meilleur quart.  Ensuite, le deuxième et le troisième.

En ce moment nous avons quatre cadets de l'école de la garde côtière de la Nouvelle-Écosse.  J'en reparlerai.

Ensuite y'a le Maître d'Équipage.  Toujours en des temps pas si lointains, c'est lui qui régissait les opérations sur le pont, au fouet.  Mieux connu sous l'appellation de Bossun, qui vient de boatswain si je me souviens bien.

Son assistant, ben, l'assiste.

Trois timoniers, dit Matelots de 1ère classe.  Ce sont les conducteurs du navire.  Ils suivent la course, tout en surveillant l'angle mort pour ne pas percuter un navire en changeant de cap.

Quatre matelots, eux font la job de bras, et sont sous les ordre du bossun.

À remarquer que les matelots n'ont pas d'officier comme patron.

Ces 13 joyeux drilles et les 4 élèves officiers, forment ce qu'on appelle «le pont».  J'ai dans mes main un papier disant le contraire, mais bon.

Ensuite le secteur mécanique

Chef mécanicien, plus gestionnaire que mécanicien. L'expérience sans doute.
Mécanicien Sénior
2e Mécanicien et le 3e mécanicien
L'Électricien
Tous officiers
3 Assistants mécaniciens.

En passant, ce qui détermine le 3e du 2e ce sont les heures en mer.  Un deuxième peut occuper une fonction de troisième officier sur un navire et de chef officier sur l'autre.  Celui qui a le plus d'heures est le plus gradé.
Les assistants peuvent monter en grade en fonction des heures en mer.  Si vous passez par l'école de la Nouvelle-Écosse, vous êtes directement officier.

Donc ces huit personnes forment le secteur mécanique, ou engin.

La logistique, ma section, chapeautée par le Commissaire ou Officier Logistique
Suivi par le chef
Moi , le commis-magasinier
1er Cuisinier
deux Stewards.

Selon l'échelle, les steward sont en bas de la chaine alimentaire, mais c'est grâce à eux que nous mangeons. 

Ils font toute une job.  Ménage, service à la cafétéria, nous on est pas servis, au mess des officiers, oui, mais le steward de notre cafétéria tient ça spic and span.

En additionnant tout ce beau monde vous obtiendrez le chiffre mirobolant de 31.

Normalement, nous sommes 25 ou 26

Quand le navire part en mission éloignée, s'ajoutent l'infirmier Officier Médical

L'observateur des Glaces, quand en déglaçage.

Le pilote d'hélicoptère et son mécanicien.  Tous deux officier.

Peuvent s'ajouter des agents de police pour les opérations anti-drogues.

Bref, plus y'a de monde, plus y'a des gens qui dorment 2 par cabines.  Mais pas le magasinier, le seul non-officier à avoir sa cabine.  À cause des clés de magasin sans doutes.

Bon je vais me coucher ,fatigué, désolé si c'est tout croche.  Demanderai à Pomette de corriger si elle veut bien.

Ha oui, je peux pas vous quitter sans une anecdote.

J'avais à faire dans le magasin central où sont entreposées toutes les pièces mécaniques, électriques et électroniques nécessaires à la bonne marche du navire.  Ce qui fait aussi partie de l'armement.

Bon, je descends avec un cd de Nirvana, In Utero.  Mets ça dans le tapis, ben les moteurs ont gagné.  Même dans le fond, le navire est plus bruyant.  Et quand les moteurs cessent, les génératrices font juste assez de bruit pour ne pas entendre la musique 10 pieds plus loin.  Bon, quand je vous disais que c'était omnibruyant.

Ciao.

Texte corrigé de son mieux par Pommette, sauf le boutte en rouge où j'ai rien compris.......

jeudi 6 mai 2010

Sais pas trop.

Je sais pas trop ce que je vais écrire ce soir, mais j'en ai le goût. 

Fas que...

Nous sommes à Chandler, en Gaspésie, à quai.

Nous attendons qu'un pétrolier qui est à la dérive, cause panne de moteur (j'imagine que ça va faire monter le prix du gas) et nous restons à proximité, histoire de porter assistance en cas de besoin.  Le remorqueur qui ve le.. remorquer oui !  Il doit partir d'Halifax j'imagine.  Donc opérations suspendus jusqu'à l'arrivée du dis remorqueur (prononcer toyy).

C'est notre troisième appels du genre depuis le 29 avril.  Notre principale mission est de changer les bouées d'hiver pour celles d'été.  Mais la priorité numéro un c'est les appels d'urgence.  C'est pour cela quai nous devons aviser la timonerie que nous quittons le navire et être en mesure de pouvoir y revenir à une heure d'avis.  N'ayant pas de cellulaire, lorsque je suis aller prendre une marche à Québec, j'avais un paget. 

J'ai appris que j'avais besoin d'un passeport. Car si le navire est en misson longue durée, le changement d'équipage peut se faire en Alaska et selon la rumeur au Groenland.. mais ça reste à vérifier. 
¨
Un changement d'équipage qui ne se fait pas à Québec, base opérationnelle du navire, on s'y rend et on y reviend à la chage de l'employeur.  Selon les habitués, si tu sais que ton premier jour d'embarquement se fait à Inuvik, loiiinnn au Yukon, ben tu te tapes deux-trois jours de voyagement avant et après.  Toujours selon ces mêmes pro, les avions sont si petits que tu dois choisir qquoi de toi ou tes bagages partiront en premier.  Je blague.

La job est très bureau.  Beaucoup d'entreés de données, je suis d'ailleur un peu en retard à cause que j'apprend.  J.en suis encore à traiter les livraisons reçues le 29 avril.  Bon, cela n'a jamais été ma force, mais j'aime ça.  En faisant la remarque de mon retard à mon Commissaire aussi appellé Officier ogistique aussi nommé (on me dis de pas nommer son nom.. donc heuuu)  Gratien.  Bref je lui en fait part et il me dit :  Es-tu dans l'aviation ? Heuu Non.  Bon ben prend ton temps, t'es sur un bateau icitte.  Y'a une certaine logique que je me dois de m'incliner.  De toute façon, cela étant terminé, je ferais quoi ? QUOI ?  ha ouin, la job de magasinier, c'Est à dire servir tout ce beau monde dans leur mille requêtes de manteau, de pièce, de savon.. bref tout ce qui est barré à clé et est en inventaire.  Héhé I'VE GOT THE POUVOIR.

Ensuite, ensuite, ensuite...

Vers neuf heures ce matin un appel à tous, le rocher Percé est en vue par travers tribord, donc à droite drette pas trop devant, juuuste légèrement vers 13h00. ¸

J,ai pas pus résister à le prendre en photo.  hep, la dernière fois que je l'ai vu j'avais autour de 8 ans... 9 peut-être.  En tous cas, la mode était au beige.  Ha oui le beige..

Chaque environnement de travail à comme une couleur propre.  Ici les navires sont blancs et rouges, les uniformes sont bleus.  Mais l'intérieur, l'intérieur... très représentatif des années 80. BEIGE, murs, plafond, plancher dans les coursives et dans les cabines. Envahis de beige. PARTOUT.  Ceux qui disent que ces le manque de femmes qui est dur pour les marins, moi je dis sans hésiter c'est le beige.  Je 'ai d'ailleur jamais autant écris le mort beige de ma vie en si peu de temps.  Par consquent, je jure que jamais plus du beige, du greige ou tout autre dérivé ne fera parti de ma vie... Ouin, mais quoi faire du balcon arrière de la maison.. y,a une faille, j'y pense et je reviens.

Le bruit, ouin le bruit.  Y'en a tellement partout, que c'est l,absence de bruit qui est pas normal et que les mécaniciens se garochent partout. Pourquoi ça fait pas de bruit ??  Heu, brisé ?

En met y'a le tuef teuf teuf rassurant, un peu comme un ronron de minou.  À quai, y'a le ronron des génératrices.  Mais le plus bruyant c'est quand le navire approche d'une bouée et qu'il recule.  Non ça fait pas bip bip et y'a pas de lumière blanche en arrière, mais bon yeu que ça vibre.  TOUT vibre, tout ce qui est lousse vibre, tout ce qui est attaché vibre.

Parlant d'attaché.  Tout, je dis bien tout à un dispositif pour le tenir en place, armoire, livres, nourritures tout sauf les chaises.  Y'a deux trois chose machinale que nous faisons sans penser une seconde de la complexité du même geste en mer.

Enfiler ses bottes, j'ai appris à mes dépend qu'il vaut mieux les enfiler assis sur son lit que debout.  Car la cinétique, cynergie... le mouvement nous fait tomber.  Ce qui a d'ailleur alerter mon bon Commissaire.  En fait c'est plus le jurons jovialement prononcé qui l'a attiré.  Es-tu équilibriste ?   Non.  Es-tu dans le cirque du Soleil ?  Non ben assis toé pour mettre tes bottes, ça fait moins de bruit.  Implaquable logique des marins d'expérience.  Mais quand même j'aurais aimé qu'il me dise :  Pour pas te faire mal.

Ha oui la meilleur, monter et descendre un escaliers(il n'y a que ça, à croire qu'ils avaient du budget que pour ça) banal me direz vous.  Erreur, je vais au meilleir de mes compétences vous décrire le phénomène unique du monde marin.  Car serai trop dangereux sur terre, pfff.  Bon imaginez la pente de l'escalire.  Vous visualisez ?  Parfait, maintenant imaginez monter le même escalier quand le navire gîte du bord l'angle change un peu.  Tu grimpes encore, mais plus raide.  L'inverse est aussi vrai, ça descend en Ti-Newton quand le navire décide arbitrairement de gîter ssur l'autre bord.  Bon.  Je vais essayer d'être plus clair.  Quand du haut de l'escalier tu vois pus les marches et c'est pas parceque t.es soit en haut ou en bas ou que tu vois pus le pallier.. ben c'est comment dire... anti-sportif.  Ouais, l'escalier menant au magasin central est si apique, il descend de 10 pieds sur pas tout à fait 5. Raiiide, bon ça multiplie le facteur d'amusement de beaucoup.

Quoi d'autre... ha oui y'a encore un télégraphe à bord.  En théorie tous les officiers savent comment opérer l'engin.  Mais je suis curieux de savoir combien de temps cela leur prendrait écrire : MS Nabuchodonosor roi de Babylone, veulliez stoppez immédiatement votre pêche aux ascipence esturiau, faute de quoi nous du Martha L Black au nom de Sa Majesté Élisabeth II reine de la..enfin vous voyez le tableau.  Bon je sais, c'est impossible même à moi de trouver un moyen de ploguer ça dans une communication à un autre navire, mais bon.  faut être paré à tout.  Mais c'est aussi le nom de l'appareil servant à donner les ordres à la salle des machines.  1/4 avant, avant toute... etc.  Moins coloré je sais.

À bord parler de mustang ne réfère pas immédiatement à la voiture, mais plustôt à la veste ou manteau de flotaison. 

J'ai pris une douche mardi par gros vent, ben j'en suis sorti sans que je le veuille.  T'as l'air zouf, mais au moins je suis seul dans ma cabine.  Cul par dessus tête dans la cabine.  La porte de la toilette étant ouverte, j'ai terminé ma course accoté sur mon lit.   Seas lessons number 15912.

Que ce passe-t-il quand la chef cuisinière etr son assistant sont tous les deux à l'hôpital ?  On mange du gapetthi comme dirait Pépin.  Par chance pour nous, ils sont revenu. Yé !

Travailler par gros temps est aussi compliqué, car tu dois d'un pied tenir ta chaise en place et de l'autre garder ton équilibre.  J'adore.  Entre duex lignes de données, je lache la chaise et je la laisse me promener dans mon bureau.

Ha oui dernière affaire et apr`s je vais au dodo.  La chaise et le m obilier en générale, ne peut quitte l'endroit ou il tombe à cause.. à cause ?  D,un rebord d'un pouce et demi par terre.  Inutile de vous mentionner que je me suis pêter les pieds souvent sur ces rebords.  Dans ma cabine, la porte qui donne sur las toilette est aussi armée de ces rebrods agressifs.  Plus d'une fois, je me réveil insoucient de l'embuscade pour aller faire un pipi demi-nuit et POW les orteil directement mordus par ces armes des destructions pédestres (?).  Ostie que ça fait mal.  Les quatre premières nuit jeme cognait immaquablement.  Maintenant, je sais pas instinct de survit, je lève toujours les pieds en franchissant l'obstacle pernicieusement placé.

Ha ou une dernière. J'ai remarqué qu'à bord presque toutes les ampoules sont recouvertes d'un espèces de grillage digne d'un polyvalente à Montréal-Nord.  Ben j,ai compris, à mes dépends bien sur à quoi ils servent.  À pas pêter l'ampoulle.  Mais personne à penser aux têtes sans protections qui entreraient en contact avec l'heureuswe de St-Sifri d'ampoule.  J,au du passsr à l'infirmerie pour désinfecter la coupure sur mon non chevelu-coco. 

Allez, je vous laisse vaquer à vos occupation et moi je vais me coucher.

Ciao.

mardi 4 mai 2010

La rrroutine habituele quoi ! -Perroquet inconnu

 J,ai perdu la notion des jours et des dates depuis que je suis embarqué.  Car peut importe la journée, la routine est identique.  Seule cassure, le dimanche.

Levé autour de 0515, histoire de pas avoir l'oreiller dans la face au comencement de mon quart.

Je commence officiellement 0600 par une réunion d'équipe logistique dans la cafétéria, qui d'habitude tourne autour d'un ou deux café.  Ensuite direction les frigidaires et armoire à provisions sèches pour répondre aux besoins du Chef.

Déjeuner à 0730 et invariablement, sauf le jour des crêpes, 2 oeufs tournés bacon.  Vous allez vite constater que c'est tr`s routinier.

Et là c'est vague : 0800-0830 retour à mon bureau, nommé Bureau du Navire-Ship's Office, vague parce qu'entre temps, les gars ont besoin de gants, de crayons... n'importe quoi. C,est moi (et le commissaire, mon patron qui est pompeusement mais non pompé Officier Logistique ), qui ai les clé. 

Et là, je vous fait grâce de la suite, que vous devinerez surement, dîner et souper...

je finis à 1930, mais je sors habituellement de la douche et change d'habit autour de 1800.  Le reste du temps, je reste disponible jusqu'à 1930.  Je n'ai jamais été appelé après 1930.

Le soir je me couche autour de 21-2200 en ayant pris soin d'appeller la petit famille à la maison.

Là où l'horaire change c'est le dimanche, nommé petite journée.  On commence à 0800, quoi que les matelots ont commencé autour de 0500, le navire était en manoeuvre.  La fin de la journée est à 1700 et habituellement c'est trèèèè relax.

Bref, la façon de trouver que c'est dimanche sans regarder le calendrier, c'est par la couleur de chemise des officiers.  Blanches.  Autrement, same Sh... enfin vous la connaissez.

J'adore ça, hier c'était un peu brassant et je crois que j'avais un début de mal de mer.  Le truc, resté allongé dans son lit (recomandé par un site de fou de la voile) et de fixer un point à l'horizon.  Moi, j'ai fait du jogging sur le tapis roulant, ça concentre sur d'autre chose.  J,ai tr`s bien dormi, comme si je me faisais bercer. 

Bon, la pause étant terminée, je reviendrai plus tard parler de la composition de l'équipage. 

Ciao

mardi 27 avril 2010

L'absence

C'est quand l'autre est loin qu'on s'aperçoit combien il compte pour nous....

À force de l'avoir toujours dans les pattes, on finit par ne voir que ce qui nous irrite. 
On ne remarque plus ces petits riens qui ont fait notre attirance.

Puis, il n'est plus là et, tout à coup, le vide s'installe...

On oublie les défauts, tout le reste nous manque...

C'est peut-être ces moments, loin l'un de l'autre, qui nous feront redécouvrir pourquoi on s'aime. 

Et qui feront que cet amour durera, sans cesse ravivé par l'absence

lundi 26 avril 2010

Tiens.. des vagues...

Ce matin je me suis levé au moment où le navire quittait le port de Gros Cacouna, vers 0500, 0515.  Je sais c'est tôt, mais bon, faut croire que je m'endors en pensant à tellement d'affaire que je m'endors tard et que le matin c'est la même chose qui me réveil.

IL ne fallut pas grand temps pour que les vagues et les forts vents brassent le Black.  Brasse juste assez qu'en enfilant mes bottes avant de partir à mon poste, j'ai sacré le camp.  J,ai donc pris l'initiative de mettre mon autre botte assis sur mon lit.

Cela étant fait, je pars tout guilleret à mon bureau qui se situe à, voyons voir... 10-12 pieds de ma cabine.
Assis sur la chaise, elle bougait toute seule.  Faudrait peut-être y installer un gyroscope ?  enfin.

Combien faut-il de membre de la garde côtière pour couper un cadenas ?

Je sais pas, mais ensemble nous allons faire le décompte, car c'est l'aventure marquante de ma journée.

Contexte, tous le mation, je dois sortir des différents frigo et du congélateur les denrées nécessaires au chef pour le bon plaisir de nos bedons.  C'est dis frigo sont cadenassé, haa vous me voyez venir.  Cadenassé, car des mulots de 75-80-100 kg passent par là.  Donc précaution.

Cependant un seul, deux en fait ne sont pas vérouillé, le frigo où sont entreposé les fruit et légumes et le daily.  Terme néo-polyglotte désignant l'endroit ou le cuisinier ou les stewarts vont à tous moments prendre ce qu'ils ont besoin pour, encore une fois, la joie de nos bedons.

Tout tourne donc autour du daily.  J'ai par mégarde apposé et verrouillé un cadenas sur la poignée.

Constate l'erreur... mais... pas de clé, c'est ça Bravo !

Avise donc mon formateur, qui m'envois voir le cuisinier. On est rendu à trois.  Il cherche,n'a pas la clé.  Me réfère au commissaire, mon boss.  Lui non plus, d'ailleir le cadenas n'est pas, Ô malheure d'une grosseur habituelle. 4.  Appel le chef mécanicien pour envoyer quelqu'un couper le cadenas, lui même car tout le monde occipé. 5

Mais entre temps, la clé à été retrouvé et comme dans tous bons feuilletons qui se respecte, le cadenas n'est pas mort, mais il s'en fallut de peu.  In extremis, par l'épaisseur d'un ongle... bref 5 personnes ont été nécessaires  Quand j'étais à parc, j'ai sauté un cadenas, j'ai avisé mon boss, qui m'a dit qu'il fallait que 'appel le service tech et si pas la clé, serrurier et après service tech pour poser le cadenas.  Bon.

Tout ça pour dire que vingt minutes de ma journée ont passés comme une bonne comédie.  Moral : Jamais placer un cadenas sur le daily.  Parcontre quecé qu'un cadenas faisait là ?

Au moment où je vous écris le navire est en arrêt jusqu'à jeudi.  Bris de moteur il parait. 

Bon, je vous laisse, je vais aller prendre une marche dans le Vieux !

Ciao

On repart !

Nous avons quitté Gros-Cacouna à 0515 ce matin.  Là j'entend la question :  Que cé tu fais levé à cette heure ?  Ben quand on dort bien, on se lève tôt !

Bon, on est parti.  Aujourd'hui il est prévu de changer des bouées dans l'embouchure du Saguenay.  Je sais y'a plus platte !

En fait là où je veux en venir c'est que qui dis fleuve et qui surenchérit avec vent, ça jase vague.  Je me fait brasse le bacon et pourtant c'est de lapetite vague, un ou deux pieds.  Avec des vents de 35 noeuds annoncé.  Aucunes idées ce que ça donne en km/h...

En vous écrivant, j'ai l'impression de revivre mes belles années de fêtards de collégiens.  Oups, Maman c'est pour l'image.

J'étais dans la salle d'ordinateur du navire tout à l'heure, qui donne sur l'avant, la proue.  Les vagues passaient par-dessus le pont ! 

Bon, je vous laisse, car malgré tous mes efforts, je sens mon osso bucco se promener un peu trop aisément.

À plus tard.

dimanche 25 avril 2010

Déjà 30 heures à bord.

Salut !

Par quoi commencer ?  Tellement de nouveauté, tellement.. ha oui j'ai trouvé.

J'ai jamais autant :

Monté d'escalier
Bu de café
Mangé, on travaille entre les repas.

J'ai jamais aussi peu

Marché
Bu du Pepsi


Précisons pour ceux qui ne sont pas au courant, que je suis à bord du NGCC Martha L. Black un brise-glace léger (!) de la Garde Côtière Canadienne, à titre de magasinier.

Encore pour ceux qui se demande ce que je fou ici : Le hasard, simplement le hasard.  Au bon temps au bon moment.  Présentement j'en suis à ma deuxième journée de formation, assez complète d'ailleur, de cinq.  Vindra ensuite, 28 jours en ligne de travail comme magasinier Full Patch.  33 jours de repos àla maison après !  La belle vie !

Ma Pomette et notre Pépin sont venu me reconduire à Québec hier pour l'embarquement prévu à midi. Nous sommes arrivé un peu en avances et pour ne pas sombre dans la plus totale mélancolie, j'ai un peu escamoté les aurevoirs.  Chérie, j'en suis désolé, mais j'avais pas le goût d'avoir la larme à l'oeil devant Pépin.  Je suis un gros sentimental.

L'acceuil fut rapeidement chaleureux, après tout pour reprendre une expression déjà usé depuis les marchands carthagénois : On est tous dans le même bâteau... Navire dans ce cas-çi, car il peut affronter la haute mer.  Ça Pépin, c'est quand tu vois plus du tout de terre à l'horizon et que les vagues te font renverser ton café et promener sur ta chaise à roulette.  D'ailleur, parlant chaise, le navire est accosté à Gros-Cacouna un peu penché babord.  Faut que je compence, ça tire dans le dos...  héhé

La cabine est brune, mais je surviverai.  Tout le monde ici à sa propore cabine, on appelle le Black L'hôtel.  Pas l'hôtel où des pitounes vous aguiche pour vous saouler et ainsi vous retrouver sur une chaise plus incomfortable que la mienne en ce moment et vous faire faire des bobos par une brute sans coeur, non.  Un vrai hôtel, comme dans le sens classique de l'asffaire.  Bon, on a pas le service aux chambres, ce qui doit expliquer la différence entre payer et être payé pour y vivre.  La seule affaire que j'ai vite cout-circuitée, c'est la calvénuse d'horloge murale à pile sur le mur drette dans ma face en ce moment. TIC TAC TIC TAC GRRRRRR, ta yeule.  C'est fait et elle indiquera jusqu'au changement d'équipage 0654.

Première constatation, deux ou troisième en fait, j'ai les pieds beaucoup plus long que les marches.  Et comme il y en a beaucoup c'est tout une aventure.  À moi le Cirque du Soleil !

Lors de ma visite guidée avec le troisième officier, j'ai eu l'immense plaisir d'essayer la combinaison de survie.  Ça c'est un gros suit jaune pétant qui est conçu pour t'aider à survivre dans l'eau frette en cas d'abandon de navire.  Tiens abordons ce sujet, ça doit l'affaire la moins winner pour la Garde-Cotière Canadienne que de voir un de ses navires sombrer...  Pas crédible, comme un prof de conduite qui a un accident pendant qu'il te dis quoi faire... Perte totale de crédibilité.  Pour en revenir au suit de serin, les poignets sont tellement serrés, que oui tu vas survivre de ta chute à l'eau, mais tu vas perdre tes deux mains car plus aucunes gouttes de sang ne s'y rendra.  Doit être poche geler des mains quand ton suit est fait pour te garder au chaud.  Au moins mes pieds entrent.  La cagoule est terriblement sexy, je crois que je vais proposer ce suit pour des soirées fétiche, ça moule pas pantoute, mais quand tu mets la cagoule, tu peux pas dire un son.  Je suis sur qu'il y a un fillon... reste à savoir combien coûte le dis suit.

Ensuite... ha oui la nourriture.  Je devrais dire la boustifaille, la ripaille, le festin... bref on ne fait que ça.  Comment ça je n'ai jamais appliqué sur un poste semblable avant ? POURQUOI ????

Exemple, ce soir, on avait de l'osso bucco avec comme accompagnement des capelini et en entrée cocktail de crevette tiger.  Et que dire des profitéroles...

Pour faire un parallèle, il y avait dans le port de Québec hier, le Costa Pacifique.. je sais pas, j'ai oublié le nom.  Un immense navire de 293 mètre de long et quelque 2600 personnes à bord.  Nous, 93 mètre et 32 membres du personnel.  Bon, je regardais la salle à manger, je suis certains que je mange aussi bien qu'eux tout en étant payé pour le faire.

Y'a deux mille autres chose que je vais vous raconter, mais je vais arrêter ici, car là, j'ai vachement mal dans le dos à force de me tenir croche et aussi créer une dépendance au blog.  Je vais essayé d'y écrire au moins une fois semaine.  Mais je ne promet rien. 

Ha oui, y'a une application pour suivre où nous sommes, mais je ne m'en souviens plus.  Chérie, peux-tu la rajouter en fin de message s'il-te-plaît.  Merci.

http://www.sailwx.info/shiptrack/shipposition.phtml?call=CGCC

(Voilà! Signé: chérie)

Ciao les cocos

Sqwigg

p.s : Pour les photos, je les metterai sur le blog dès mon retour.

Ce qui me manquera (et ne me manquera pas) pendant les 32 prochains jours...

Mon marin d'eau saumâtre s'est embarqué hier sur le Martha L. Black. J'ai pleuré juste un petit peu...  (je suis enceinte bon!).

Il nous a déjà écrit quelques courriels: il est heureux comme un enfant!!!!

Premières paroles de François-Gustave en s'éveillant ce matin: «Où papa?»
Hier, on a apposé un premier autocollant sur le calendrier qu'il a fabriqué avec son papa. Quand tous les carreaux seront pleins, papa reviendra. Pépin voulait remplir les carreaux tout de suite...



Je dois me raccrocher à des choses réjouissantes. Pendant 32 jours:

- Je ne m'enfargerai pas dans des #$%?&* de souliers pointure 14 qui trainent dans l'entrée.
- Je ne ramasserai plus de bas sales dans le salon et à côté du lit.
- Je pourrai disposer de quelques crochets à vêtements dans l'entrée.
- Je ferai moins de lavage.
- Ça coûtera moins cher d'épicerie
- Je risque de retrouver plus souvent la télécommande
- Je disposerai plus souvent de l'ordinateur


Mais, également... Je m'ennuirai...

- des jokes plates et des délires verbaux à 23h00
- de me faire raconter 10 rêves à 7h00 le matin
- de me faire donner 25 becs et 50 colleux par jour
- d'écouter mon chéri raconter des histoires abracadabrantes à son Pépin
- des soupers en famille
- des marches en famille autour du lac
- de chanter les chansons de Passe-Partout tous ensemble dans la voiture
- de se réveiller tous collés dans le même lit le matin
- d'essayer de «trouver» mes 2 hommes, cachés sous une serviette
- d'écouter les télé-réalité de Musique-Plus ensemble, morts de rire
- de nos ballades improvisées («Aujourd'hui, on va à...»)
- de me faire dire que mes crêpes goûtent pas comme d'habitude (elles goûtent jamais pareil bon!)
- des phrases qui commencent par «quand on va avoir de l'argent...» et du beau rêve qui s'ensuit...


Bref, ce sera long. Mais je suis tellement heureuse pour mon Grosrouxdoux. Je crois qu'il a enfin trouvé sa place.

De mon côté, je commence à être appelée plus souvent pour de la suppléance, donc, les semaines seront moins longues (et plus payantes....). Pendant ce temps, François-Gustave va à la garderie avec ses amis. Ce qui est bien plus amusant que de rester à la maison avec sa vieille mère!


On vous tient au courant.....

vendredi 23 avril 2010

Ça y est c'est officiel, je suis magasinier sur le NGCC Martha L. Black.

Tout d'abord précisons qui est cette Martha L Black.

Elle est la deuxième femme à être élue au parlement fédéral.
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0000794

Ça vous donnera une meilleur idée.

Pour ce qui est du navire de la Garde Côtière, il s'agit d'un brise-glace léger à long rayon d'action.
http://www.ccg-gcc.gc.ca/fra/Flotte/Navires?id=1040

Bon l'aventure maintenant !

Samedi le 24 avril (demain) j'embarque sur le Martha L Black pour 5 jours de formation et 28 jours de travail. S'en suivra 28 jours de congés. Pas si mal.

L'embarquement aura lieu à la Base de la Garde-Côtière à Québec sur la rue Champlain. Deux autres immenses navire y seront aussi. L'Amundsen et le Pierre-Radisson.

J'ai vraiment hâte. Dimanche, nous devrions être dans le bout de Rimouski. Après, je sais pas.

Le plus trippant, j'aurai ma propre cabine ! Tout seul !

lundi 1 février 2010

Première publication de François-Gustave

Notre petit génie, une future star, c'est certain, sera bientôt publié. Ou plutôt son dessin sera publié dans un livre de Brigitte Langevin sur l'interprétation des dessins d'enfants. Mini biographie de Brigitte Langevin, tirée de son site internet:

Brigitte Langevin, a œuvré pendant 20 ans en administration à la direction dans le secteur municipal. Elle a ensuite acquis une formation en auriculomédecine (médecine énergétique), en physiologie et pathologie humaine et suivi des séminaires sur le développement transpersonnel.

Conférencière reconnue, spécialisée spécifiquement sur le sommeil des enfants et des adultes, Brigitte Langevin est régulièrement invitée à donner des conférences, des formations et à intervenir auprès des organisations désireuses de prendre soin du sommeil des petits et des grands. En septembre 2006, elle a fait une tournée de conférences avec Club Québec Conférence et son concepteur Jacques Bolduc. Elle est aussi conférencière pour le compte de Life Speak Inc. dans les entreprises québécoises. Brigitte est recherchée pour son dynamisme, son humour et sa facilité à vulgariser des concepts théoriques et scientifiques. Elle amène ainsi les individus à prendre en charge leur sommeil et/ou à assumer positivement leur rôle de parents ou d’éducateurs. Leurs nuits deviennent satisfaisantes et leurs journées performantes.


Le dessin en question a beaucoup intéressé Madame Langevin car fiston a dessiné les seins de maman. Faut dire que depuis le début de la grossesse, on parle beaucoup d'allaitement...


Voici le dessin. Au verso, je devais écrire l'ordre d'apparition des personnages et quelques détails.



vendredi 29 janvier 2010

Du nouveau... Bof...


C'est vrai que ça fait longtemps qu'on a rien écrit sur le blogue. Faut croire que notre quotidien ne se prête pas à ça.

Le quotidien, il est plutôt difficile: rempli d'incertitudes et d'inquiétudes. Heureusement qu'il y a la grossesse pour mettre du baume sur tout cela.

Financièrement, ça pourrait difficilement aller plus mal. Olivier est sans revenu et moi, j'attends toujours les résultats de mes tests d'immunité, qui seront envoyés à mon médecin, qui les télécopiera à la Commission Scolaire de l'Énergie, qui décidera si, oui ou non, j'ai droit à un retrait préventif, qui, si oui, enverra le tout à la CSST, qui me paiera.... Ça peut être long. Et en attendant, je sèche...

Mais, on garde le moral. Olivier passe plein d'entrevues, Il est en train de développer une expertise sans pareil sur l'art de l'entrevue!

François-Gustave va très bien. L'apprentissage de la propreté avance bien! Il a super hâte de voir le bébé (une petite fille, dit-il toujours...). On l'amène à la première échographie jeudi prochain. Je crois qu'il va aimer ça.

Et voilà pour les nouvelles. En fin de semaine, on va se changer les idées au Festivolant de Grandes-Piles. Se les geler un peu sur la rivière sera des plus vivifiant!!!

À bientôt!

dimanche 17 janvier 2010

Ça parle au Pépin !


Vous n'avez pas la berlue, c'est bien notre Pépin qui a ses bobettes sur sa tête et qui dessine.

Bon, ça fait une heure, et j'ai toujours pas le coeur de briser son élan de frivolité vestimentaire.

Je vous jure que ça vient pas de moi, j'ai jamais fait quelque chose de semblable moi. Jamais, jamais.

En tout cas on garde la photo pour la montrer à ses amis à son bal de finissant.

Olivier
(qui ne montre pas ses fesses à n'importe qui!)

samedi 9 janvier 2010

Venue de petit colimaçon ou petite Olive


Mercredi dernier, nous sommes allés à la Maison de Naissance de la Rivière, à Nicolet, pour une soirée d'information.

J'étais très excitée. On attendait cette visite depuis 3 semaines!

Nous avons été ravis! La Maison est un endroit fantastique.

Pendant les consultations pré-natales, les examens se font sur... un lit!!! Pas une maudite table noire avec des étriers!!! Il y a quatre chambres toutes décorées dans des styles différents et on peut choisir dans laquelle on veut accoucher. Et, bien sûr, toutes les chambres sont privées! Pas de maudite chambre en décomposition à 100$ la nuit même pas de toilette comme à Sacré-Coeur! Et Papa et maman font dodo dans le même lit. Fini le grabat branlant pour Olivier!

Il y a aussi une grande pièce salon-cuisine nommée le vivoir, où l'on peut circuler à sa guise et où il y a un divan-lit pour la visite (en l'occurence Pépin et grand-maman). François-Gustave peut assister à l'accouchement si on veut. Comme il y a rarement plus d'une femme en travail, la place est à nous.

Les aides-natales sont là pour nous bichonner, nous préparer des repas maison, nous donner des conseils d'allaitement. On peut sortir dehors quand on veut (c'est au bord de la rivière Nicolet) et on peut marcher, manger, boire et chanter pendant le travail! Même les papas ont droit à un repas. Et on peut acheter de la bouffe-maison à volonté pour un prix ridicule (c'est Olivier qui est content!)

La sage-femme et les aides-natales sont avec nous dès notre arrivée et une 2e sage-femme arrive pour la poussée.

Contrairement au premier accouchement où l'inconnu m'angoissait un peu, j'ai hâte d'accoucher. Même si je me rappelle très bien la douleur (c'est pas vrai qu'on oublie...), il me semble que ce sera une expérience différente, vécue dans la sérénité plutôt que le stress. Et, cette-fois-ci, y'a pas une infirmière qui va me sortir du bain parce qu'une autre femme le réclame!!! J'aurai mon bain à moi! On peut même accoucher dans l'eau si on veut!

Normalement, on séjourne à la Maison de Naissance entre 3 et 12 heures. Mais comme nous habitons loin (à 50 minutes) et que la sage-femme ne peut pas venir à la maison (hors territoire), on doit rester 24 heures après la naissance pour la première visite de bébé. La visite de 3 jours se fera par une infirmière du CLSC à notre domicile et pour la visite de 6 jours, on retournera à Nicolet.

On m'a déjà attribuée une sage-femme que je rencontrerai pour la première fois le 25 janvier. On a très hâte de la connaître.

Voici le lien du site internet de la Maison de Naissance. Nous, on a choisi la chambre Joyeuse, ou la Boisée comme 2e choix! Pour visiter le site, utilisez l'onglet à gauche, celui qui commence par «Bienvenue», pas celui du haut.

http://www.csssbny.qc.ca/services/maison_de_naissance/bienvenue

Bon mois de janvier à tous!!!