dimanche 27 juillet 2008

L'Avenir....


Je ne sais pas si c'est cette maudite température de cul composée d'humidité, de chaleur, de pluie, de nuages et de pas de soleil, mais, depuis quelques temps, je pense beaucoup à l'avenir...

Pas nécessairement avec angoisse ou inquiétude, mais je m'interroge.

Quand nous sommes venus vivre ici, dans notre beau Shawinigan, Olivier avait presque un travail. Mais ce n'est plus le cas. Bien sûr, on se débrouille. Mon chum n'est pas un lâche et quand on veut travailler, on trouve toujours. Mais livrer du poulet, c'est pas super payant, ça scrappe la voiture (qui pue la friture en permanence) et ça finit par miner le moral.

Olivier suit un processus d'embauche pour travailler à l'assurance-emploi. Il devrait avoir une réponse un jour (c'est le gouvernement fédéral quand même, faut pas être pressé...). Il ira aussi passer une entrevue pour travailler à Parc Canada jeudi prochain. Merci à Jean Chrétien, les emplois de fonctionnaire fédéral sont assez nombreux à Shawi.

Sinon, mon amour réfléchit à un retour aux études. Il irait faire le cours intensif au Cégep de Shawinigan pour devenir infirmier. Je crois qu'il serait un excellent infirmier. Et s'il peut se faire payer le cours par l'assurance-emploi, ce serait un petit 2 ans à se serrer la ceinture pour ensuite vivre mieux.

De mon côté, je désire ardemment rester à la maison pour m'occuper de fiston. Mon rôle de maman à temps plein me plaît beaucoup et j'ai bien du mal à imaginer que quelqu'un d'autre qu'Olivier ou moi pourrait être témoin de la première phrase ou des premiers pas de François-Gustave...

Si Olivier retourne aux études, je vais sûrement devoir travailler. Je vais essayer que ce soit le soir ou la fin de semaine et qu'il nous reste du temps pour être une famille.

Je me rends compte que cette fameuse expression «conciliation travail-famille» prend tout son sens quand on y est confronté. Je me disais: «On a toujours le choix. Ceux qui envoient leurs enfants à la garderie ne veulent tout simplement pas faire de concession et changer de style de vie». Ce n'est pas si simple.

Et, évidemment, nous essayons toujours très fort de fabriquer un petit Trognon pour assister Pépin dans son travail d'éreintage de ses parents. Je ne sais pas si ce sera possible. Je désespère un peu. Mon nouveau médecin, le docteur Dubois, me fait passer un million de test. Si j'ai à voir un spécialiste, j'aurai peut-être un rendez-vous avant mes 45 ans... On verra.

Mais, ceci dit, on est pas malheureux, loin de là. On s'aime toujours aussi fort, notre fils est adorable et on aime notre nouvelle ville. François-Gustave s'est pris de passion pour les canards de la Promenade St-Maurice (ainsi que pour tous les chiens qu'il rencontre, et les marmottes, et les chats, et les pigeons) et mon balcon est de plus en plus fleuri.

Et parfois, il y a même un peu de soleil entre deux averses....

1 commentaire:

Sou um coração que bate forte a dit…

Oi oi, tudo bem?

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