lundi 23 juin 2008

Un petit ange
















Notre François-Gustave est devenu la mascotte du centre-ville de Shawinigan.

Pépin est adorable: il distribue les sourires sans discrimination: à la dame en chaise roulante qui passe ses journées au restaurant Auger, à ces messieurs attablés à la taverne devant une quille de Molson dès 8h00, à la dame qui veut me convaincre de le faire poser pour le calendrier d'Uniprix (!), à la caissière de l'épicerie qui est totalement séduite, aux couples qui marchent sur la promenade St-Maurice, à ces quatre ados venus fumer un joint et distribuer gracieusement des Doritos aux canards, au bonhomme édenté de la roulotte à patates Beauparlant, à cette dame à la terrasse du café de la promenade qui lui a dit: «Ah! Petit ange! Ça, ça fait du bien!«

Pépin est un as de la séduction. Il est généreux de ses sourires. Pour lui tous les visages sont beaux, dans leur diversité, à tous les ages. François-Gustave me donne une belle leçon de vie. Et le plus merveilleux c'est que, pour lui, le plus beau des visages, c'est le mien...


(Photo: Robert Bellemare)

jeudi 19 juin 2008

La Madame est pas ben ben fière...


Ceci est une confession publique...

Aujourd'hui, j'ai fait une chose que je m'étais jurée de ne jamais faire.... Je l'avoue, je suis allée chez Wal-Marde....

Mais j'ai une bonne excuse, bon!!!

Voyez-vous, depuis un mois, je cherche une casquette légionnaire qui rentre sur la tête volumineuse du bouillonnant Pépin. J'ai fait tous les !@#$%?&* de magasins de Shawinigan, de Trois-Rivières et une bonne partie de ceux de Montréal. Rien. À deux occasions différentes, je m'étais fait dire par des mamans bien intentionnées:

-Y'en a chez Wal-Mart!

Donc, aujourd'hui. J'y suis allée. À pied, pour faire pénitence (c'est loin de chez-moi), accompagnée du Pépin gazouilleur, toujours prêt à vivre une nouvelle aventure. Et j'ai acheté la dernière casquette légionnaire du magasin. La dernière, un signe... Ainsi qu'un autre item que je cherchais depuis longtemps: un imperméable (vraiment imperméable) pas cher et mignon. 11,26$ pour les deux items. Je tiens à le mentionner.

Ce qui me trouble dans tout cela, c'est que je m'attendais à trouver un magasin laid et cheap, rempli de guenilles lettes et de cossins de mauvais goût. C'est tout le contraire. Les vêtements sont beaux, pas si cheaps que ça et... vraiment pas cher....

Et ce qui me fait profondément chi... c'est qu'ils ont une immense section grandes tailles. Car, bien sûr, mon physique généreux m'oblige à me vêtir chez les grosses. L'Aubainerie ne vend plus de 14 ans et +. Chez Sears, Zellers, Hart et Rossy, c'est laid (genre immense robe fleurie brune orange et mauve. Non mais, j'ai pas assez d'être grosse, je ne veux pas en plus ressembler à un Monet sur l'acide. De grâce, laissez-moi passer inaperçue!!!). Quant à Addition-Elle, les vêtements sont beaux, mais très «Madame» et chers. Les autres magasins spécialisés sont hors de prix.

Chez Wal-Mart, il y avait de TRÈS beaux vêtements, jeunes, à la mode, et pas cher... Comme le faisait remarquer mon chum, 60% de leur clientèle est obèse et ils l'ont compris...

La question est: retournerai-je chez Wal-Mart pour m'acheter des vêtements?

Entendons-nous: je n'irai jamais chez Wal-Mart pour payer une canne de petits pois 20 sous moins cher qu'ailleurs (de toute façon, je ne mange pas de petits pois en canne, c'est dégueulasse).

Mais qu'est-ce qu'on fait quand on a cherché partout et qu'on a pas trouvé? Ou quand le seul endroit où l'on peut se payer le vêtement qui nous va bien, c'est chez le «Diable corporatif»?

Et pourtant, Dieu sait que Shawinigan a souffert de l'arrivée du Wal-Mart. Tous ces magasins spécialisés qui étaient là depuis des décennies, ces institutions shawiniganaises maintenant disparues... Et je suis la première à dénoncer cet état de fait et à maudire le «Géant capitaliste».

Mais il y avait cette jolie petite robe un peu bohème à 19,99$....

Vendrai-je mon âme au Diable?

Allez-y, j'attends les insultes...

vendredi 13 juin 2008

Quand le maître et plus stupide que le chien...

Nous avons dans notre belle contrée, un voisin. Bon ce n'est pas rare me direz-vous. Non en effet, mais je tiens à vous souligner que nous sommes Downtown Shawi...

Voilà, je savais que vous n'aviez pas oublié.

Un voisin, donc, promène son chien (que nous appellerons , pour préserver son identité) sans laisse. Un minuscule canidé d'à peine 9 pouces de long pour pas tout à fait une livre
Sans laisse, et ce, en plein downtown Shawi.

Pour vous situer géographiquement, nous sommes à l'intersection de la 3e rue et Tamarac(qui veut dire épinette rouge et non Là où cé le maillet vit). La particularité de cette intersection est que c'est directement relié à la sortie de la voie rapide qui sépare Shawi à South Shawi. Donc ça arrive vite et sans nécessairement faire le stop. Optionnel dans le code de la sécurité routière shaniwiganaise

Autre particularité, ce voisin habite de l'autre côté de l'intersection qui fait obstacle à son ravitaillement au dépanneur du coin. Donc ce maillet et Jasmine doivent la traverser.

Ça fait deux trois jours que nous voyons ce fantastique duo déambuler sans laisse en ville, mais il y a à peine 5 minutes, nous avons frôlé la catastrophe.

Maillet et Jasmine allaient aux dépanneur accompagnés de Mailloche et ho ! Jasmine freake et vire de bord ( vire en rond aussi). Étant plus petite qu'un rat, aucun automobiliste sensé ferait son stop arrivant full pin pour épargner un rat.

Le sort étant bon pour elle, la voiture a arrêté.

Nous partons donc le compteur, Jasmine se rendra-t-elle à la St-Jean ? Maillet dira t-il avant de mourir frappé par le char qui a frappé son chien «Ma vie pour une laisse»?

Vous voilà encore une fois renseignés sur les nouvelles de la région.

P.S. Ha oui, L'avertisseur de fumée a encore sonné chez la voisine. En fait tous les matins depuis la merveilleuse aventure du full flash truck de pompier. Toujours vers 08h00. C'est dangereux manger des toasts.

mardi 10 juin 2008

De l'action Downtown Shawi !

Vient tout juste de se terminer une page d'histoire dans notre beau Shawinigan.

Vers 21h00, au moment ou ma douce adorée et moi allions écouter un film (blanc de mémoire pour le nom) un espèce de son strident ce fait entendre. Vous savez le genre de son associé à un avertisseu... crisse y'a l'feu !

Je vous rassure, ni chez nous ni chez un voisin malchanceux.

Après que Geneviève soit sortie voir d'où vient le son (cri*%&(%&% ça va réveiller le Pépin) elle rentre toute penaude de ne pas avoir trouvé la source de ce désagrément et de ne pas avoir pu sauver deux trois vies. Mais tout de même rassurée que personne ne brûle. Mais une question perdure, d'où ça vient ? D'OÙ ?

N'écoutant que mon coeur de scout et motivé à voir ma face dans le journal L'Hebdo, je cours donc à la recherche de ce bruit.

Bon, je ne suis pas seul, une couple de voisins y sont aussi, chacun y allant de sa théorie de la provenance du son.

On chercher, on cherche, on cogne aux portes. Rien.

Mais soudain quelqu'un a l'idée de génie : Appeler les pompiers ! Fallait y penser !

Les v'la qui se pointent, chevauchant leurs 500 chevaux, arborant leurs armures ( et leurs bras...)

L'air fier, brave, l'oeil précis le geste sûr, ils font la même crime d'affaire que nous autres, sauf qu'eux les taba*%&$% ils trouvent d'où ça vient.

De la propriétaire du bloc suspecté, vivant à l'étage suspecté, qui n'entendait pas le son. Elle est sourde. Calvasse, même le Pépin s'est réveillé, terrorisé des flash aux travers de son rideau de chambre.

Là, le fun commence...

Tout la plèbe Shaniwiganaise, s'est pointée... toute. Chacun de son conseil aux pompiers et surtout armé de leur Kodak, y'a même du monde qui sont arrivé en char...

Nous chanceux, drette en face. Quand je vous dis que ma chance va mieux...

J'ai même eu le temps de boire une demie 50 frette direct du dépanneur, accompagné de Pépin et de Douce Chérie.

Je vous annonce donc que Pépin veut être pompier, il n'a cessé de jouer à Coucou et de les applaudir.

Le temps de faire un colon de moi-même et de trouver le kodak, le show était fini.

On va en reparler encore 25 ans, imaginez si y'avait eu le feu !

jeudi 5 juin 2008

Ça y est: il rampe!!!


Ça lui aura quand même pris 10 mois, le petit «torieux» comme dirait monocle Robert. Mais, ça y est: François-Gustave rampe.
Ce n'est pas qu'il n'en était pas capable, non. Dès l'âge de 7 mois, il nous a prouvé qu'il pouvait très bien ramper. C'est juste que... ça lui tentait pas... Il lui fallait une motivation suffisante. Quand on déposait des jouets à quelques pieds de lui, il s'y rendait en chialant..... Sale caractère...

Mais, maintenant, il a trouvé sa motivation suprême: 7 chatons à torturer!!! Heureusement, les chatons sont beaucoup plus agiles et rapides que lui, ce qui leur sauve la peau. Et Pépin chiale toujours....

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Quoi de neuf dans notre beau Shawinigan? On est envahis par les mouches noires. C'est l'ENFER!!!! Même par grands vents, au soleil, on se fait dévorer tout crus! Heureusement que François-Gustave a hérité de la peau de papa: sensible au soleil mais pas tellement aux moustiques. Quant à maman... eh bien, je me gratte aux 3 secondes en vous écrivant... l'horreur. Et dire que je pars en camp scout dans 3 semaines. Vais-je survivre?...

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Aujourd'hui, j'ai fait la connaissance d'un charmant petit voisin: Antoine.
Je faisais souper Pépin (ce qui consiste à cajoler, gronder, convaincre afin qu'il mange quelque chose, tandis qu'il chigne, braille, lyre et chiale parce qu'il n'a pas voulu faire de sieste dans l'après-midi et qu'il tente de donner sa bouffe aux chats dès que j'ai le dos tourné) quand j'ai entendu un hurlement à glacer le sang. Avec les fenêtres ouvertes, on entend mieux les hurlements. Tout d'abord, je ne me suis pas affolée: les enfants ont le hurlement facile dans les ruelles de Shawinigan. Mais le hurlement ne cessait pas. Pire, il reprenait avec plus de vigueur, agrémenté de sanglots déchirants. Je sors sur la galerie: un petit garçon étendu de tout son long dans la ruelle, sous sa bicyclette, le casque de travers (ici, j'ouvre une parenthèse pour tous les cyclistes et parents de cyclistes: un casque de vélo, ça sert à RIEN s'il n'est pas attaché ou correctement serré. J'ai dit.) et la morve au nez.

Je m'approche. Deux autres garçons arrivent:

-Es-tu correcque Antoine? (avec l'accent de Shawinigan)
-houuuuuuuuuuuuu! Haaaaa! Buuuuuuuu! (avec l'accent de Shawinigan)

J'ai pris ça pour un non. Je le relève, je l'examine: genoux, coudes, mains et menton éraflés. Un classique pour un garçon de 7 ans. Mes élans de secouristes sont interrompus par un autre hurlement: Pépin, seul dans la cuisine, ligoté sur sa chaise, proteste. J'assure Antoine qu'il va survivre, et l'enjoint à remonter sur son engin de mort, l'assurant que je serai là s'il arrive quelque chose, qu'il n'a qu'à venir me voir. En prononçant ces mots, je me dis: Niaiseuse... des plans pour qu'il vienne cogner à la porte tout l'été.... Mais les cris de goret égorgé de mon fils me rappellent à l'ordre. Je salue Antoine et ses deux sbires et me précipite dans la cuisine. Je suis accueillie par un éclat de rire: Jamboree, sur la table, mange le souper de Pépin qui trouve ça très drôle.... Bon, au moins, François-Gustave est de bonne humeur... et Antoine n'est pas venu frapper à ma porte avec une nouvelle blessure mortelle.... pour l'instant.