jeudi 5 juin 2008

Ça y est: il rampe!!!


Ça lui aura quand même pris 10 mois, le petit «torieux» comme dirait monocle Robert. Mais, ça y est: François-Gustave rampe.
Ce n'est pas qu'il n'en était pas capable, non. Dès l'âge de 7 mois, il nous a prouvé qu'il pouvait très bien ramper. C'est juste que... ça lui tentait pas... Il lui fallait une motivation suffisante. Quand on déposait des jouets à quelques pieds de lui, il s'y rendait en chialant..... Sale caractère...

Mais, maintenant, il a trouvé sa motivation suprême: 7 chatons à torturer!!! Heureusement, les chatons sont beaucoup plus agiles et rapides que lui, ce qui leur sauve la peau. Et Pépin chiale toujours....

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Quoi de neuf dans notre beau Shawinigan? On est envahis par les mouches noires. C'est l'ENFER!!!! Même par grands vents, au soleil, on se fait dévorer tout crus! Heureusement que François-Gustave a hérité de la peau de papa: sensible au soleil mais pas tellement aux moustiques. Quant à maman... eh bien, je me gratte aux 3 secondes en vous écrivant... l'horreur. Et dire que je pars en camp scout dans 3 semaines. Vais-je survivre?...

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Aujourd'hui, j'ai fait la connaissance d'un charmant petit voisin: Antoine.
Je faisais souper Pépin (ce qui consiste à cajoler, gronder, convaincre afin qu'il mange quelque chose, tandis qu'il chigne, braille, lyre et chiale parce qu'il n'a pas voulu faire de sieste dans l'après-midi et qu'il tente de donner sa bouffe aux chats dès que j'ai le dos tourné) quand j'ai entendu un hurlement à glacer le sang. Avec les fenêtres ouvertes, on entend mieux les hurlements. Tout d'abord, je ne me suis pas affolée: les enfants ont le hurlement facile dans les ruelles de Shawinigan. Mais le hurlement ne cessait pas. Pire, il reprenait avec plus de vigueur, agrémenté de sanglots déchirants. Je sors sur la galerie: un petit garçon étendu de tout son long dans la ruelle, sous sa bicyclette, le casque de travers (ici, j'ouvre une parenthèse pour tous les cyclistes et parents de cyclistes: un casque de vélo, ça sert à RIEN s'il n'est pas attaché ou correctement serré. J'ai dit.) et la morve au nez.

Je m'approche. Deux autres garçons arrivent:

-Es-tu correcque Antoine? (avec l'accent de Shawinigan)
-houuuuuuuuuuuuu! Haaaaa! Buuuuuuuu! (avec l'accent de Shawinigan)

J'ai pris ça pour un non. Je le relève, je l'examine: genoux, coudes, mains et menton éraflés. Un classique pour un garçon de 7 ans. Mes élans de secouristes sont interrompus par un autre hurlement: Pépin, seul dans la cuisine, ligoté sur sa chaise, proteste. J'assure Antoine qu'il va survivre, et l'enjoint à remonter sur son engin de mort, l'assurant que je serai là s'il arrive quelque chose, qu'il n'a qu'à venir me voir. En prononçant ces mots, je me dis: Niaiseuse... des plans pour qu'il vienne cogner à la porte tout l'été.... Mais les cris de goret égorgé de mon fils me rappellent à l'ordre. Je salue Antoine et ses deux sbires et me précipite dans la cuisine. Je suis accueillie par un éclat de rire: Jamboree, sur la table, mange le souper de Pépin qui trouve ça très drôle.... Bon, au moins, François-Gustave est de bonne humeur... et Antoine n'est pas venu frapper à ma porte avec une nouvelle blessure mortelle.... pour l'instant.

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